Un atelier régional a planché à Lomé sur les conséquences humanitaires de l’utilisation d’armes explosives dans les zones peuplées

La capitale togolaise a abritée les 30 et 31 janvier dernier un atelier régional sur le renforcement de la protection des civils contre les conséquences humanitaires de l’utilisation d’armes explosives dans les zones peuplée. Il va favoriser la collaboration et le partage des connaissances entre les États et les entités participantes en vue de développer les connaissances normatives et pratiques pour la mise en œuvre de la Déclaration aux niveaux national, régional et mondial.  Cet atelier a pour but l’universalisation mais aussi la mise en œuvre effective de ladite déclaration. C’est M.Anselme Nahmtante Yabouri qui a ouvert les travaux de cet atelier en présence de Mme Caoimhe Udom du département de désarmement et de la non-prolifération du ministère des affaires étrangères de la Finlande.

Photo de famille

Dans son adresse de circonstance, M. Yabouri a fait savoir qu’en ce moment même, plusieurs civiles subissent les affres de bombardements aveugles ainsi que des attaques délibérées. Les conséquences matérielles mais bien plus encore humaines qui en découle nécessite que l’on se penche sur la question des violations des droits humains.

Il a émis le vœu d’œuvrer en faveur d’un meilleur respect du droit international humanitaire.

Tout comme le Togo, la Finlande se positionne comme un état du dialogue,du compromis et de la médiation a signifiée Mme  Caoimhe Udom.

 La Déclaration politique sur le renforcement de la protection des civils contre les conséquences humanitaires découlant de l’utilisation d’armes explosives dans les zones peuplées (EWIPA : Explosive Weapons In Populated Areas) a été signée en novembre 2022 par 83 États. Elle marque l’aboutissement de près de trois années de consultations menées par l’Irlande, impliquant les États membres de l’ONU, les bureaux du Secrétariat de l’ONU et d’autres entités de l’ONU, le Comité international de la Croix-Rouge et des organisations de la société civile, et constitue une étape importante dans les efforts internationaux visant à atténuer les souffrances humaines découlant des conflits armés et de l’utilisation d’armes explosives dans les zones peuplées.

l’assistance lors des travaux

Bien que la Déclaration soit une réalisation historique, elle doit être universalisée et mise en œuvre de manière complète et efficace pour avoir le potentiel de renforcer de manière significative la protection des civils contre l’utilisation d’armes explosives dans les zones peuplées. Depuis son adoption en 1980, la Convention sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques qui peuvent être considérées comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination (CCAC) est un instrument clé du droit international humanitaire.

 Toutefois, l’adhésion à la CCAC en Afrique reste limitée : seuls 26 des 55 États africains sont des hautes parties contractantes et 3 sont des États signataires de la CCAC.  

  Outre les Hautes Parties Contractantes de la région et l’UNODA et son Centre Régional pour la Paix et le Désarmement en Afrique (UNREC), l’atelier prévoit la participation d’autres acteurs des Nations unies et d’organisations concernées, telles que le Comité international de la Croix-Rouge. Les deux ateliers régionaux financés par le département des Affaires étrangères de l’Irlande et l’Union Européenne, et mis en œuvre avec l’appui de l’UNREC et en partenariat avec la République Togolaise, pays hôte, se dérouleront simultanément en mode hybride : présentiel et en virtuel.

Pour rappel, l’atelier est organisé par le Bureau des Nations Unies pour les affaires de désarmement (UNODA) à travers l’Unité d’appui à l’application de la Convention de certaines Armes Classiques (CCAC) et son Centre Régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC) organisent en collaboration avec : – le département des Affaires étrangères de l’Irlande,

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