Sécurité nationale : les structures togolaises mutualisent leurs efforts contre la prolifération des armes et l’extrémisme violent

Dans un contexte régional marqué par l’insécurité croissante et la montée des menaces transversales, la Commission nationale de lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic illicites des armes légères et de petits calibres (CNLPAL) organise, les 9 et 10 avril à Lomé, un atelier national de partage d’expériences entre les structures impliquées dans les domaines de la paix et de la sécurité.

Cette rencontre regroupe les représentants de plusieurs institutions étatiques, notamment les ministères des Armées et de l’Administration territoriale, le Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV), le Programme d’urgence de renforcement de la résilience et de la sécurité des communautés (PURS), l’Autorité nationale pour l’interdiction des armes chimiques au Togo (ANIAC), le Comité national anti-drogue (CNAD), la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) et l’Agence nationale de protection civile (ANPC).

L’objectif principal de cet atelier est de favoriser une meilleure coordination interinstitutionnelle face aux défis sécuritaires actuels. Il s’agit notamment de créer un cadre permanent d’échanges, de faire connaître les missions et actions de chaque structure, et de proposer des activités concertées pour renforcer la lutte contre la prolifération des armes, l’extrémisme violent et les trafics illicites, y compris celui des drogues.

À terme, les travaux visent à poser les bases d’une plateforme de collaboration formelle, afin de promouvoir le partage d’expériences, de bonnes pratiques et la synergie d’action entre les différents acteurs. Cette approche intégrée devrait contribuer à améliorer la réponse nationale aux enjeux sécuritaires et à renforcer la paix et la stabilité au Togo.

Prenant la parole à l’ouverture des travaux, le vice-président de la CNLPAL, Inoussa Bouraïma, a rappelé que les armes légères, les armes chimiques et les drogues constituent aujourd’hui des facteurs majeurs de déstabilisation, souvent exploités par les groupes armés non étatiques. Ces menaces, a-t-il précisé, compromettent non seulement la sécurité des États, mais freinent également leurs efforts de développement.

Selon lui, les États, face à ces périls, mettent en œuvre des dispositifs politiques, réglementaires et institutionnels pour réduire les risques de conflits et améliorer les conditions de vie des populations. Ce type d’atelier s’inscrit dans cette dynamique, en renforçant la coopération nationale pour une meilleure efficacité des actions sur le terrain.

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