Lancement du Programme Équité 3 à Lomé : Un engagement renforcé pour les petits producteurs en Afrique de l’Ouest

 Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (AVSF), en partenariat avec l’Agence Française de Développement (AFD) et Commerce Équité France, a procédé au lancement officiel de la phase 3 du Programme Équité, le mardi 6 mai à Lomé. Ce nouveau programme, déployé au Togo, au Bénin, en Côte d’Ivoire et au Ghana, ambitionne de lutter efficacement contre la pauvreté en milieu rural à travers trois axes majeurs : la promotion des filières équitables au bénéfice des petits producteurs, l’appui à la transition agroécologique, et la professionnalisation des coopératives certifiées équitables en Afrique de l’Ouest.

Lors de cet atelier de lancement, techniciens des ministères sectoriels, représentants des labels de certification, ainsi que producteurs issus de diverses faitières ont pris part aux travaux. Ils ont été édifiés sur les acquis des phases précédentes du programme (Équité 1 et 2), dont les innovations serviront de socle aux actions à venir. Les échanges ont également porté sur les enjeux liés au commerce équitable et aux processus de certification des organisations de producteurs.

Dans son allocution, le directeur de la production agricole, M. Kossi Djifa, a salué le lancement de cette nouvelle phase qui, selon lui, vient renforcer les initiatives du gouvernement en faveur de l’amélioration des conditions de vie des producteurs agricoles, conformément à la feuille de route gouvernementale. Il a exprimé sa reconnaissance aux partenaires financiers, notamment l’AFD et le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), pour leur soutien déterminant à cette initiative. Il a également adressé ses félicitations à AVSF pour son engagement constant aux côtés des producteurs ruraux.

De son côté, M. Komlan Edem Akomola, responsable du Programme Équité pour l’Afrique de l’Ouest, a souligné la nécessité d’accompagner les acteurs des filières agricoles face aux nouvelles exigences règlementaires apparues ces dernières années, notamment celles visant à lutter contre la déforestation, à encadrer l’agriculture biologique, et à éradiquer le travail des enfants. Il a insisté sur le rôle central de la certification équitable, qui permet non seulement de valoriser les pratiques agroécologiques, mais aussi d’assurer un revenu plus stable aux producteurs grâce à l’octroi de primes de développement.

Le commerce équitable, a-t-il rappelé, repose sur une collaboration entre plusieurs acteurs en vue de garantir un traitement juste et durable aux producteurs. Une fois certifiées, les organisations bénéficient de primes, en plus du prix d’achat des produits, pour financer des projets structurants en faveur de leur développement collectif.

Ing Ilyame OURO-LOWAN

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.