Togo : L’appel à la paix de l’Apôtre Douflé Kokou Gabriel
Dans un contexte marqué par une montée des tensions au Togo, les réactions se multiplient, entre condamnations de discours belliqueux, appels à l’apaisement ou, à l’inverse, encouragements aux positions radicales. Responsables politiques, activistes et leaders religieux expriment chacun leur position quant aux récents développements de l’actualité sociopolitique nationale.
C’est dans ce climat de crispation que l’Apôtre Douflé Kokou Gabriel, surintendant général de l’Église Ministère de la Sainteté, a choisi de prendre la parole. Se joignant à d’autres voix religieuses prônant la paix, il lance un vibrant appel à la retenue, à l’unité nationale et à la prière fervente.
« Je voudrais dire à mes frères et sœurs togolais, quels que soient leur bord ou leurs opinions, que nous avons un intérêt commun à préserver : un Togo paisible. Ne sacrifions pas notre nation sur l’autel de la haine et de la vengeance. Ce n’est pas la volonté de Dieu pour nous. Dieu aime le Togo », a-t-il déclaré avec insistance.
S’adressant particulièrement à la communauté chrétienne, l’Apôtre rappelle la responsabilité spirituelle des croyants, s’appuyant sur Jérémie 29:7 et 1 Timothée 2:1-2, pour souligner l’importance d’intercéder en faveur de la nation.

« Ce n’est pas le moment des bavardages ni des accusations futiles. Plions les genoux, élevons nos voix vers Dieu pour notre nation. Dans Proverbes 21:1, il est écrit que le cœur des rois est entre les mains de Dieu. Cela signifie que si nous remettons sincèrement nos dirigeants entre Ses mains, Lui seul peut les inspirer et les orienter vers ce qu’il y a de meilleur pour le peuple. »
Dans son message empreint de sagesse et de foi, l’homme de Dieu met également en lumière l’enseignement du chapitre 13 de l’épître aux Romains, qui invite les croyants à respecter les autorités établies. Il exhorte chacun à réexaminer ses voies et à revenir au « Dieu de paix », loin des émotions destructrices.
« Ne cédons pas à la haine. Rejetons toute forme de violence. Pensons à la nation, à la postérité, à la volonté de Dieu. L’heure est à l’humilité, au pardon et à la sainteté », a-t-il insisté.
Reconnu pour son engagement en faveur du pardon, de la paix et d’une vie sanctifiée en Dieu, l’Apôtre Douflé Kokou Gabriel rappelle à travers son intervention que la responsabilité du chrétien ne se limite pas à la sphère spirituelle, mais s’étend également à la stabilité et au devenir de sa nation.
TOESSI ADJOVI