3 juillet, journée mondiale sans sac plastique/Agir concrètement pour réduire notre empreinte plastique
Chaque 3 juillet, le monde tente à observer la Journée internationale sans sacs plastiques, une initiative qui vise à sensibiliser les populations aux méfaits des sacs plastiques à usage unique et à encourager l’adoption de solutions durables. En cette année 2025, le mot d’ordre est clair : agir concrètement pour réduire notre empreinte plastique.
Née de la volonté de lutter contre l’un des fléaux environnementaux les plus persistants, cette journée met en lumière les conséquences désastreuses de l’usage massif des sacs plastiques non biodégradables :
- La pollution des océans, des rivières et des terres agricoles,
- La mise en danger de la faune marine et terrestre,
- Les risques sanitaires pour l’homme à travers les microplastiques,
- L’obstruction des systèmes d’évacuation d’eau dans les villes, aggravant les inondations.

Face à cela, les citoyens, les gouvernements et les entreprises sont appelés à revoir leurs modes de production et de consommation. Pour que cette journée ne soit pas qu’un symbole, il est essentiel d’adopter des attitudes responsables :
- Remplacer les sacs plastiques par des sacs en tissu, des paniers ou des sacs biodégradables ;
- Encourager les commerçants à abandonner le plastique ;
- Sensibiliser dans les écoles et communautés à l’impact de la pollution plastique ;
- Plaider pour des politiques publiques plus strictes sur la production et la distribution du plastique.
Des efforts à renforcer au Togo
Le Togo n’est pas en reste dans cette lutte. Depuis plusieurs années :
- l’État togolais a interdit l’importation, la commercialisation et l’utilisation des sachets plastiques non biodégradables à travers une loi promulguée en 2011 ; qu’en est il de la pratique?
- des campagnes de sensibilisation sont régulièrement organisées dans les marchés et écoles pour promouvoir les alternatives locales ;
- des initiatives locales de fabrication de sacs en tissu ou de paniers en raphia ont vu le jour, notamment portées par des femmes entrepreneures et des coopératives ;
- des projets de nettoyage de plages et de quartiers urbains ont été menés par des ONG et jeunes bénévoles.

Cependant, les défis restent nombreux : la loi peine encore à être appliquée de manière stricte, et les sachets plastiques continuent de circuler dans de nombreux points de vente. La solution passe par une transition vers des alternatives durables. Il faut encourager la production locale de ces alternatives, soutenir les artisans et responsabiliser les consommateurs. La Journée mondiale sans sacs plastiques est bien plus qu’un symbole : c’est un appel à la responsabilité collective. Au Togo comme ailleurs, chacun peut jouer un rôle pour limiter l’invasion plastique et bâtir un environnement sain pour les générations futures.
Agir aujourd’hui, c’est garantir un avenir sans plastique.
Ing Ilyame OURO -LOWAN