Procréation Médicalement Assistée /S’engager pour un accès équitable aux soins de fertilité en Afrique et en Asie

À l’occasion de la Journée mondiale de la Procréation Médicalement Assistée (PMA) 2025, la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne, la Fondation Merck, a réaffirmé son engagement en faveur de l’amélioration des soins de fertilité en Afrique et en Asie. Cet engagement s’inscrit dans le cadre de la campagne emblématique « Plus Qu’une Mère », menée en collaboration avec les Premières Dames africaines et asiatiques, Ambassadrices de cette cause.

Dans un message fort, la Sénatrice Dr. Rasha Kelej, Directrice générale de la Fondation Merck et Présidente de la campagne « Plus Qu’une Mère », a déclaré :
« Nous célébrons cette journée en intensifiant nos actions pour renforcer les capacités locales en matière de fertilité et de soins reproductifs, tout en autonomisant les femmes infertiles. Il est essentiel de briser les tabous, d’améliorer l’accès à une information juste, et de proposer des soins de qualité et équitables. »

Depuis son lancement, la Fondation Merck a octroyé 716 bourses de formation en embryologie, fertilité et médecine reproductive à de jeunes médecins issus de 41 pays d’Afrique et d’Asie. Grâce à ces bourses, plusieurs pays tels que la Gambie, le Burundi, le Tchad, le Niger ou encore la Sierra Leone, disposent aujourd’hui de leurs tout premiers experts en embryologie ou en fertilité, un progrès historique salué par les autorités médicales locales.

Outre ces formations, la Fondation Merck mène des actions concrètes à travers sa campagne « Plus Qu’une Mère ». Cette initiative vise non seulement à renforcer les systèmes de santé, mais également à lutter contre la stigmatisation sociale souvent associée à l’infertilité, notamment celle qui touche les femmes dans les sociétés africaines. Dans certaines cultures, l’incapacité à concevoir entraîne des conséquences dramatiques pour les femmes : marginalisation, rejet social, violences conjugales, voire divorce.

« Notre objectif est de changer les mentalités et de redonner à chaque femme la dignité qu’elle mérite, qu’elle ait ou non des enfants », a martelé le Dr. Kelej.
Dans cette optique, la Fondation Merck a mis en place le programme « Empowering Berna », qui soutient les femmes infertiles en leur offrant des formations à l’entrepreneuriat et à la gestion de petits commerces. Cette initiative a déjà permis à des centaines de femmes au Kenya, en Ouganda, au Nigeria, au Niger ou encore en République centrafricaine de reconstruire leur vie sur des bases solides et indépendantes.

Par ailleurs, la Fondation a élargi son action en formant plus de 3 700 journalistes de 35 pays afin de sensibiliser le grand public aux questions liées à l’infertilité, à la santé reproductive et aux violences associées.

La dimension éducative de la campagne « Plus Qu’une Mère » s’exprime également à travers la publication du livre d’histoires pour enfants du même nom. Adapté à chaque pays et disponible en anglais, français et portugais, ce livre promeut des valeurs d’amour, de respect et d’inclusion dès le plus jeune âge. Il a aussi été décliné en film d’animation afin d’atteindre un public plus large.

En chiffres, la Fondation Merck a octroyé un total de 2 280 bourses médicales à des professionnels de santé issus de 52 pays, dans 44 spécialités critiques, souvent négligées. Pour la seule filière de la fertilité, ce sont plus de 324 bourses cliniques et 392 bourses de master et de diplômes post-universitaires qui ont été délivrées.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, plus de 180 millions de couples dans les pays en développement – soit un sur quatre – souffrent d’infertilité. Face à ce défi de santé publique, la Fondation Merck entend continuer à œuvrer avec détermination aux côtés des Premières Dames, des institutions et des professionnels de santé pour faire de la fertilité une priorité dans les politiques de santé en Afrique et en Asie.

La Journée mondiale de la PMA 2025 marque ainsi une étape de plus dans cette lutte engagée pour la dignité, l’autonomie et l’accès universel aux soins reproductifs.

Ing Ilyame OURO-LOWAN

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