Actualité sociopolitique au Togo / Me Pacôme Adjourouvi brise le silence et rétablit les faits

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Actualité sociopolitique au Togo / Me Pacôme Adjourouvi brise le silence et rétablit les faits

Dans un exercice de vérité empreint de franchise, le ministre des Droits de l’Homme, Me Pacôme Adjourouvi, s’est exprimé sans ambages sur les événements sociopolitiques qui ont récemment secoué le Togo, notamment les manifestations de juin et juillet 2025. Loin de toute langue de bois, le ministre a abordé, point par point, les sujets sensibles ayant suscité polémiques et inquiétudes dans l’opinion.

D’entrée, il a tenu à rappeler que les rassemblements observés dans certaines localités du pays n’avaient fait l’objet d’aucune déclaration préalable, comme l’exige la législation en vigueur. Selon lui, ces manifestations non autorisées étaient le fait de groupes restreints, souvent manipulés depuis l’étranger par certains membres de la diaspora, dans le but manifeste de troubler l’ordre public et, dans certains cas, de renforcer artificiellement des dossiers de demande d’asile à l’international.

Revenant sur la suspension des chaînes françaises RFI et France 24, Me Adjourouvi a expliqué que cette mesure, bien que forte, découle d’un constat clair : la diffusion répétée d’informations erronées, biaisées, et susceptibles d’attiser les tensions. Il a martelé que la liberté de la presse ne saurait se confondre avec la désinformation, rappelant que tout média a le devoir de vérifier ses sources et de respecter l’éthique journalistique.

Concernant les corps retrouvés dans la lagune de Bè, le ministre a exprimé sa compassion aux familles endeuillées et insisté sur le caractère historiquement accidentogène de cette zone. Il a évoqué les efforts entrepris pour renforcer la sécurité dans les environs, tout en dénonçant les interprétations malveillantes véhiculées par certaines organisations dites de la société civile, dont il remet en cause l’indépendance. Il a, à ce titre, confirmé que des enquêtes sont en cours, menées avec diligence, pour établir les faits.

Quant aux allégations de présence de miliciens parmi les forces de sécurité, Me Adjourouvi a été catégorique : « Ce sont des accusations sans fondement, nourries par des réseaux bien identifiés dont l’objectif est de semer la confusion et d’éroder la confiance des citoyens envers les institutions. »

Fidèle à sa ligne de conduite, le ministre a conclu en appelant à un sursaut de responsabilité de la part de tous les acteurs — politiques, médiatiques, associatifs et internationaux — afin de préserver la paix, gage de tout développement durable. Il a enfin réaffirmé l’attachement indéfectible du gouvernement au respect des lois républicaines et à la protection des libertés fondamentales, dans un cadre strictement encadré par l’État de droit.

Par cette sortie, Me Pacôme Adjourouvi a livré une parole d’État empreinte de fermeté, de clarté et de fidélité aux principes républicain.

AA

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