À Sokodé, l’Association Synergie Plus lance une nouvelle phase de son projet « Un enfant, une pièce de naissance »
À travers une initiative à fort impact social, l’Association Synergie Plus (ASP) a procédé, le vendredi 24 octobre à l’École primaire publique (EPP) de Komah 1 à Sokodé, au lancement du projet « Un enfant, une pièce de naissance », destiné à offrir gratuitement des actes de naissance aux écoliers les plus démunis de la préfecture de Tchaoudjo. Ce projet vise à donner une existence légale à des centaines d’enfants, en leur permettant d’obtenir ce document essentiel à leur reconnaissance civile et à la poursuite de leur parcours scolaire.

Le parrain de l’initiative, l’honorable Adoyi Esso-wavana Ahmed, député à l’Assemblée nationale, a souligné que ce projet s’inscrit dans la droite ligne de la politique sociale du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, qui a décrété la gratuité de l’établissement des pièces de naissance. Malgré cette mesure salutaire, a-t-il relevé, de nombreux enfants restent encore sans acte de naissance, ce qui compromet leur scolarité et leur avenir. « En tant que natifs de la région, nous ne pouvions rester indifférents face à cette réalité. Nous avons donc décidé, sur recommandation du Président du Conseil, d’établir dans une première phase des pièces de naissance pour 500 enfants les plus nécessiteux. C’est un devoir citoyen et une réponse concrète à l’appel du Chef de l’État à agir partout où il y a nécessité », a-t-il déclaré.
Le député Adoyi a également rappelé que cette action vient compléter une précédente initiative, « Un élève, un certificat de nationalité », lancée en avril 2024 et qui avait permis à 200 élèves démunis des classes de terminale d’obtenir leur certificat de nationalité. Selon lui, le projet actuel est une continuité logique : « Nous avons compris que sans pièce de naissance, il est impossible d’obtenir un certificat de nationalité. Il fallait donc remonter à la base pour résoudre le problème à sa source. » Le parrain a affirmé sa détermination à poursuivre la mise en œuvre de ces deux projets afin d’aider davantage d’enfants à disposer de leurs documents administratifs essentiels, surtout ceux en classe d’examen.
Le secrétaire général de la préfecture de Tchaoudjo, M. Bawo Moukadassi, présent à la cérémonie, a salué cette initiative citoyenne qu’il qualifie de véritable soutien à la politique éducative et sociale du Chef de l’État. Il a exprimé sa gratitude à l’ASP pour ce projet humanitaire qui vient soulager de nombreuses familles confrontées à des difficultés financières, tout en appuyant les efforts des autorités pour garantir à chaque enfant son droit à l’identité et à l’éducation.
Le président du tribunal de Sokodé, M. Kokoroko Kokou Dzifa, ainsi que la conseillère pédagogique de l’Inspection de l’enseignement primaire public de Tchaoudjo-Sud, Mme Tchambago Yawa, épouse Tagb, ont profité de l’occasion pour exhorter les parents à tirer profit de la gratuité actuelle de la délivrance des actes de naissance. Ils les ont invités à se conformer au délai légal de 45 jours prévu pour l’établissement de ce document indispensable, gage de la citoyenneté et de l’accès aux services publics.
La cérémonie de lancement, placée sous une atmosphère de solidarité et d’engagement communautaire, s’est déroulée en présence du coordonnateur régional de l’ASP, M. Kondo Bouhari, également proviseur du Lycée moderne de Sokodé. Par cette action, l’ASP démontre une fois de plus son engagement à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de ses programmes sociaux, plaçant l’enfant et son droit à l’identité au cœur de sa mission.
O-L Ilyame




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