Dialogue Chine–Afrique à l’Université de Lomé : un pont renforcé entre diplomatie, recherche et action publique

L’Université de Lomé a abrité, ce lundi 24 novembre 2025, une importante séance de travail entre chercheurs chinois et membres du Centre de recherche Chine–Afrique, dans la salle coworking de l’UniPod. Placée sous la présidence du ministre délégué auprès du ministre de l’Éducation nationale, chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Gado Tchangbédji, la rencontre a également réuni l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Togo, Mme Wang Min, ainsi que des responsables de l’ENA et plusieurs hauts cadres de l’administration togolaise.

Un dialogue pour renforcer la coopération stratégique

Ouvrant les travaux, le Pr Gado Tchangbédji a salué « une initiative qui consolide les liens intellectuels et institutionnels entre nos deux pays ». Il a rappelé la place essentielle de l’Université de Lomé dans la réflexion sur les grands enjeux internationaux :
« Ce dialogue n’est pas seulement un cadre d’échanges académiques ; c’est un outil stratégique pour éclairer nos politiques publiques, s’inspirer des meilleures pratiques et construire des solutions communes dans un monde en mutation. »

Pour le ministre délégué, l’heure est à la convergence des savoirs :
« À travers des thématiques aussi déterminantes que la gouvernance mondiale ou le partenariat stratégique global sino-togolais, nous renforçons la capacité de notre pays à anticiper, à innover et à agir. »

Des échanges riches autour de la gouvernance mondiale et du partenariat sino-togolais

La séance de travail a permis d’explorer des thématiques variées, notamment l’Initiative pour la gouvernance mondiale, les nouveaux mécanismes de coopération internationale, ainsi que les perspectives du partenariat stratégique global entre la Chine et le Togo.

Les chercheurs chinois ont partagé leurs analyses sur l’évolution des relations sino-africaines, tandis que les universitaires togolais ont exposé leurs travaux sur les dynamiques politiques et économiques du continent. Les discussions ont été nourries par la présence de plusieurs cadres de l’administration chinoise et des secrétaires généraux des ministères togolais, offrant un rare croisement entre expertise scientifique et exigences de l’action publique.

L’ambassadeur Wang Min salue un « laboratoire d’idées essentiel »

Prenant la parole, Mme Wang Min, ambassadeur de Chine au Togo, a exprimé toute l’importance que son pays accorde à ces dialogues de haut niveau :
« L’Université de Lomé est un laboratoire d’idées essentiel pour comprendre l’Afrique d’aujourd’hui et bâtir l’Afrique de demain. Notre coopération se nourrit de ces échanges francs, ouverts et profondément constructifs. »

Elle a également réaffirmé la vision stratégique de Pékin :
« Le partenariat sino-togolais est devenu un modèle en Afrique de l’Ouest. Il repose sur la confiance, le respect mutuel et l’engagement commun pour le développement. Ce dialogue renforce notre volonté de travailler ensemble, dans un esprit d’amitié solide et de progrès partagé. »

Une coopération appelée à s’intensifier

Cette séance de travail marque une étape supplémentaire dans le développement du Centre de recherche Chine–Afrique de l’Université de Lomé, qui entend devenir une plateforme d’analyse stratégique et d’innovation intellectuelle au service des relations sino-africaines.

En clôturant les travaux, le Pr Gado Tchangbédji a réaffirmé l’engagement du Togo :
« Nous poursuivrons cette dynamique, car elle répond aux priorités nationales fixées par le gouvernement et ouvre de nouvelles perspectives pour notre enseignement supérieur et notre diplomatie scientifique. »

Un dialogue fructueux qui confirme, une fois de plus, le rôle grandissant de l’Université de Lomé comme carrefour des réflexions sur la coopération internationale et les enjeux contemporains.

Ing OURO-LOWAN Ilyame