Guinée-Bissau : la CEDEAO confie au Président du conseil Faure Gnassingbé une médiation de haute confiance
La désignation du Président du conseil Faure Essozimna Gnassingbé en qualité de médiateur de la crise en Guinée-Bissau consacre une fois encore la stature d’un homme d’État dont la diplomatie patiente, mesurée et profondément ancrée dans la recherche du compromis a bâti, au fil des années, un véritable capital de confiance au sein de la CEDEAO.
Ce choix, loin d’être fortuit, s’inscrit dans la continuité d’un parcours diplomatique jalonné d’interventions décisives et de succès reconnus dans la prévention et la résolution des tensions en Afrique de l’Ouest.

Une discrétion efficace au service du dialogue
Faure Essozimna Gnassingbé s’est illustré par une capacité rare à désamorcer des crises complexes, souvent dans un climat de défiance aiguë. L’on se souvient notamment de son implication déterminante dans la facilitation du dialogue entre les acteurs politiques guinéens lors de périodes particulièrement agitées à Conakry.
À plusieurs reprises, sa médiation, discrète mais efficace, a permis de rapprocher des positions diamétralement opposées, ouvrant ainsi la voie à des compromis susceptibles de rétablir un climat politique apaisé.
Son rôle a été tout aussi notable dans le dossier malien, où il a accompagné les efforts régionaux pour préserver la continuité du dialogue, soutenir la cohésion institutionnelle et contribuer à la sécurité régionale.
Sa participation aux démarches menées pour la libération d’otages dans le Sahel a, par ailleurs, renforcé son image de dirigeant de consensus, prêt à intervenir là où la prudence d’autres acteurs limite leur portée.
Sous son leadership, le Togo s’est imposé comme un lieu privilégié de concertation régionale, accueillant plusieurs dialogues inter-togolais et inter-partis africains. Lomé est ainsi devenue une plateforme de médiation reconnue, un espace où les voix opposées trouvent le terrain propice pour s’exprimer et converger. Ce rôle central lui a permis d’accueillir plusieurs rencontres stratégiques inscrites dans l’agenda des organisations régionales, consolidant la position du pays comme pivot de la stabilité ouest-africaine.
Une mission délicate confiée à une figure crédible
Dans le contexte bissau-guinéen, marqué par des tensions institutionnelles récurrentes et une nécessité urgente de restaurer un pacte de gouvernance durable, la CEDEAO a choisi de faire appel à plus qu’un chef d’État : elle s’appuie sur une expérience d’intermédiation qui a fait ses preuves.
Par son équilibre, sa retenue et sa constance, le Président Faure Gnassingbé incarne la figure neutre, crédible et respectée que requiert cette mission de haute sensibilité.
Cette nouvelle responsabilité s’inscrit dans une vision dépassant les frontières nationales : celle d’une Afrique de l’Ouest où la stabilité de chaque État conditionne la sécurité collective. Cette philosophie, qui guide ses engagements depuis plusieurs années, inspire aujourd’hui encore sa démarche en Guinée-Bissau.
Le Togo, hub régional de résolution de crises
La nomination du Président togolais est aussi un hommage adressé au Togo, devenu sous son impulsion un hub sous-régional de diplomatie constructive et un phare de sagesse politique.
L’entrée en médiation de Faure Essozimna Gnassingbé en Guinée-Bissau constitue un moment majeur, ravivant l’espoir d’une paix durable, tout en rappelant que la stabilité et le progrès passent par l’engagement constant d’artisans de la paix.
Ainsi, une fois encore, l’Afrique de l’Ouest regarde vers Lomé, convaincue que la voie du dialogue — portée par une médiation crédible et déterminée demeure la clé d’une prospérité partagée.
AA




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