5ème recensement général de la population et de l’habitat ; l’opération actuelle n’est pas du recensement électoral

  Le recensement général de la population et de l’habitat concerne toute la population vivant sur le territoire national togolais aussi bien les nationaux que les étrangers, sans distinction d’âge, de sexe, ni de nationalité. Seules les concessions bénéficiant du statut d’extraterritorialité ne seront pas recensées (les chancelleries étrangères et les ambassades par exemple).  

Son intérêt se trouve dans les résultats attendus. En prenant le cas du Togo, le recensement permettra de connaître l’effectif de la population du Togo au plus fin niveau de la subdivision administrative, faire l’inventaire des conditions de logement, évaluer les besoins réels de la population en termes d’infrastructures, etc. Bref le recensement est un outil d’aide à la décision en matière de politiques publiques.  

affiche

Par contre, le recensement électoral vise à mettre à disposition une liste électorale et à délivrer les cartes d’électeur aux personnes ayant 18 ans ou plus. De plus, le recensement électoral ne concerne que les nationaux, ce qui n’est pas le cas pour le RGPH 5. D’ailleurs, pour le recensement électoral, ce sont les potentiels électeurs qui vont vers les centres de recensement. Ce qui n’est pas le cas du RGPH-5 durant lequel ce sont les agents recenseurs qui vont vers les populations.

Il est donc et il doit être clair pour tous que l’opération actuelle est un recensement général de la population et non un recensement électoral. Alors évitons les amalgames et acceptons nous faire recenser au plus tard le 12 courant. A bon entendeur salut !

M. Souradji Fankeba, le Directeur des statistiques démographiques et sociales au sein de l’INSEED disait à propos des rumeurs sur les différentes perceptions  du 5ème recensement que

« Tout ceci a traîné un peu de bruits, mais avec le temps, on s’est vite ressaisi. Avec l’intensification de la sensibilisation, nous y arrivons petit à petit, surtout que nous avons aujourd’hui, les médias qui sont acquis à notre cause », rassure-t-il, avant d’indiquer qu’au fur et à mesure, la mayonnaise a pris et tout se passe désormais sans anicroche.

L’INSEED opte, a-t-il souligné, pour une méthode « de la sensibilisation de proximité avec les pouvoirs publics. Ce volet est vraiment suivi par les chefs de cantons et chefs de villages. Nous y avons mis à contribution les leaders religieux. Les gens commencent à cerner l’importance de ce recensement. Pour ceux qui sont encore réticents, c’est le moment de comprendre que ce recensement est différent de ce qu’ils pensent ».

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