Togo/Grave entorse à l’exécution des décisions de justice, les hauts gradés à la manœuvre
De graves distorsions sont constatées depuis un moment dans le respect des décisions de justice provoquant l’indignation d’un bon nombre de togolais. Qu’est ce qui motive une telle propension de certain justiciable qui mettent en mal la paix sociale et attisent des germes de violences non souhaitables pour notre pays le Togo. Sommes-nous désormais dans une jungle où tout est permis ? Trop tôt d’afficher ce pessimisme tranché .il faut à tout prix décourager cet incivisme qui tranche drastiquement avec les efforts du gouvernement à amener les justiciables à faire davantage confiance à la justice togolaise.
Un cas des plus ubuesque et lapidaire qui a retenu l’attention de la population de Djaglé(20km de Lomé) est celui du refus d’exécution du jugement Numéro 228 rendu le 10 novembre par le tribunal de la cour d’appel de Lomé et suppléer par le jugement numéro 268 rendu le 10 avril 2009 par le tribunal de première instance de Tsévié.

Dans le litige foncier relative à l’homologation de partage émanant du jugement n0 996/2010 rendu le 24 décembre 2010 par la chambre civile et commercial du tribunal de première instance de troisième classe de Tsévié dans l’affaire ayant opposé la collectivité Adonsou-Agboglan représentée par Adonsou Yao et Adonsou Ayao Wobléou, et la collectivité Adonsou représentée par Adonsou Edé Klouvi et l’arrêt N0 185/15 rendu le 06 mai 2015 par la chambre civile de la cour d’appel de Lomé dans l’affaire donnent avis favorable à la branche Adonsou-Gboglan.
Malgré ces décisions suscitées, la jouissance du domaine est grippée par la mauvaise foi de la partie adverse avec un certain colonel Abalo comme talon d’Achille du respect des décisions de la justice. Quel ne fu pas l’étonnement des ouvriers mobilisés sur le domaine pour les travaux qui se sont vu en face d’un hogne de corps habillés sur les lieux instiguant la cessation des travaux sans ordonnance de justice préalablement présenté .Un diplomate de passage qui a suivi les échanges entre les corps habillés dépêchés pour s’opposer à la jouissance du domaine par la collectivité Adonsou-Gboglan, s’indigne et questionne :Au Togo c’est avec les armes qu’on ordonne la cessations des travaux d’un domaine ?(ndlr).Nous voici devant un fait qui met le pays à découvert de la plus mauvaise des façons ceci en faveur de l’indélicatesse d’un colonel qui a juste fait le choix de se mettre au-dessus de la loi.
Dos au mur devant l’intransigeance de l’huissier Dognon et la branche Adonsou-Gboglan représenté par les nommés Adonsou Kokou et Lanwadan Koffitsè l’équipe de corps habillés dépêché à finalement libérer les lieux tard dans la soirée.
Entre temps faut-il le rappeler ,en respect de la réquisition du procureur général près la cour d’appel de Lomé a ordonné le commandant de la Brigade Territoriale de la gendarmerie de la ville de Tsévié à l’effet de mettre à la disposition de la branche Adonsou-Gboglan 20 agents de la force de l’ordre pour assister la branche dans la jouissance du bien ceci dans l’optique d’éviter tout risque d’affrontement. Contre tout attente, malgré l’affectation des frais liés à cette réquisition à la brigade, on met les agents de force de l’ordre plutôt à la disposition de la partie perdante .Une volonté affichée en faveur de la violence. Une sorte d’anachronisme qui renforce l’indignation et qui suscitent des interrogations à la crédibilité à accorder à ce service public pas des moindre.
Dans les recoupements, la branche Adonsou-Gboglan interpelle les plus hautes autorité à prêter un regard attentif à cette mauvaise passe de certains hauts gradés qui écument à dessein les décisions de justice donnant des motivation supplémentaires aux citoyens à entretenir des opinions péjoratifs sur certains services publics et certain de leur responsables .
Nous y reviendrons