L’alerte précoce au service des aléas climatiques dans le bassin de la Volta ; des experts de six pays en concertation à Lomé
Hydrologues, prévisionnistes, météorologues et experts de la protection civile des six pays ayant en partage le Bassin de la Volta ont débuté à Lomé le 25 janvier 2023 des connaissances théoriques sur les prévisions basées sur l’impact. Organisé par le ministère de l’eau et de l’hydraulique villageoise en collaboration avec l’OMM, le CIMA, le GPW-AO, cette rencontre veut contribuer au développement des capacités locales, afin de garantir une compréhension totale du processus et sa durabilité. Ainsi, aux termes de cette rencontre, il sera défini, sur la base d’une approche participative, les modalités d’élaboration des bulletins et d’exploitation de l’outil « Bulletin intégré » dans ladite plateforme.
Les effets néfastes du changement climatique sont la cause de la sècheresse ; des inondations avec ses corollaires de conséquences obligent les pays à la recherche de solutions pour parer au plus pressant. Le projet intitulé « Intégrer la gestion des inondations et de la sècheresse et de l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta (VFDM) »,veut apporter des solutions dans le but d’assurer un développement socio-économique durable et de renforcer la résilience des populations riveraines .Le projet se fixe pour ambition de développer des solutions et des approches innovantes dans le bassin de la Volta, en vue de réduire les risques de catastrophes et de l’adaptation au changement climatique ,comprenant des solutions dites « vertes »,ainsi que des approches participatives sensibles au genre.
Ouvrant les travaux M.Adjama Affo Boni, directeur de cabinet du ministère de l’Eau et de l’hydraulique villageoise a fait remarquer que la rencontre de Lomé vise à fournir les connaissances concernant les prévisions hydro-climatiques et leur exploitation. Il souligne que les besoins pour un développement intégré concerté et paisible du bassin de la Volta, sont multiformes. C’est l’occasion selon lui d’inviter les autres partenaires techniques et financiers à en faire de même afin qu’ensemble, des réponses plus fortes soient apportées aux nombreux besoins de réduction de la vulnérabilité et de résilience économique, sociale et environnementale des différentes communautés.
Pour sa part, Mme Anna Mapelli, formatrice a signifié que leurs idées est justement de travailler pour l’implémentation d’un système d’alerte précoce à l’échelle régionale, frontalière dans les pays du bassin de la Volta. Selon elle ,cette plateforme est un outil technologique qui devra appuyer et soutenir les agences météorologique qui devra appuyer et soutenir les agences météorologiques hydrologiques et les agences de protection civile des six pays que sont le Benin ,le Burkina Faso, la Cote d’Ivoire, le Ghana ,le Mali et le Togo à renforcer leurs capacités dans l’alerte précoce et dans la mise en place des actions de protection qui puissent réduire l’impact des inondations de la sécheresse.
