Anniversaire du président Faure Gnassingbé/Le Président de CJUR Togo José Amoussou appelle la jeunesse à plus d’engagement autour des idéaux du grand parti UNIR

José Amoussou

Pour marquer l’anniversaire du président de la république Faure essozimna Gnassingbé le président de la coalition de la jeunesse uni pour le renouveau(CJUR) José Amoussou lance un ultime appel à la jeunesse togolaise l’appelant à un engagement autour des idéaux du grand partu Union pour la République(UNIR).

Assurer un accès facile et de qualité aux services de santé aux TogolaiLe Président de CJUR Togo revient revient sur les grands trait marquant les grands axes des orientations du parti UNIR.

La femme enceintes et les nouveau-nés bénéficient d’une attention particulière

L’objectif du chef de l’Etat Faure Gnassingbé. Parmi les différentes couches sociales, les femmes enceintes et les nouveau-nés bénéficient d’une attention particulière, compte tenu de leur vulnérabilité. Ainsi, pour réduire le taux de mortalité maternelle et infantile, le Togo a pris un arsenal de dispositions qui améliorent fortement les indicateurs en santé maternelle et infantile.

De 478 en 1998, la mortalité maternelle est passée à 401 en 2014 pour 100 000 naissances. Et pour 1 000 naissances vivantes, la mortalité néonatale est passée de 40 en 1998 à 27 en 2014.

Depuis 2010, le gouvernement reçoit l’aide de la France à travers le programme Muskoka qui œuvre pour la réduction de la mortalité et de la morbidité maternelle, néonatale et infanto-juvénile. L’appui financier du programme (près de 09 milliards de francs CFA en dix ans) a permis de diminuer le taux de mortalité maternelle de 10% entre 2010 et 2017. Quant au taux de mortalité, celui des enfants de moins de 05 ans a été réduit de 25% entre 2010 et 2019.

La subvention de la césarienne y contribue

Jusqu’en 2011, le coût de la césarienne était de 80 000 francs CFA. Elle a été subventionnée à près de 90% par l’Etat togolais, rendant facile son accès. Elle est à 10 000 francs depuis mai 2011.  Après ce cadeau offert par le gouvernement, le nombre de césarienne pratiquée a augmenté. De près de 2% en 2002, le taux est passé à plus de 9% en 2011.

Gratuité des soins de santé

Des soins de santé gratuits ont été administrés aux femmes enceintes en 2021. Ces soins touchent la planification familiale, la consultation prénatale, l’accouchement et la césarienne. En somme, pour l’opération, un montant de 07 milliards de francs CFA a été déboursé. Dans toutes les régions du pays, ces soins permettent de réduire la mortalité néonatale et maternelle.

« Wezou » vient consolider le mur

Lancé le 26 août 2021, « Wezou »veut dire « la vie ». C’est un programme dédié à la prise en charge de la femme enceinte et du nouveau-né. Plus de femmes auront maintenant droit aux soins pendant leur grossesse pour une réduction des risques d’accouchements difficiles. Pour l’heure, plus de 70 000 femmes sont déjà bénéficiaires. Le budget pour la mise en œuvre de ce programme est de 03 milliards de francs CFA.

Toutes ces mesures, projets et programmes rentrent dans la feuille de route gouvernementale Togo 2025. Ils traduisent l’engagement des autorités à améliorer les conditions de vie de la femme enceinte et du nouveau-né.

L’action sociale est impactante au Togo

L’action sociale désigne l’ensemble des moyens employés par un Etat pour préserver l’inclusion et la cohésion nationale, aider les citoyens les plus fragiles à mieux vivre tout en promouvant leur autonomie et en leur permettant de s’adapter au milieu social environnant. En dépit de la covid-19 et la crise socio sanitaire jalonnée d’obstacles, le pouvoir exécutif togolais est constamment remuant sur le terrain, engageant des initiatives, faute de quoi la vie des ménages serait difficile.

Près de 750 000 personnes vulnérables sur l’étendue du territoire ont bénéficié des actions du ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation, au titre de l’année 2021. Ce bilan jugé positif par les responsables du département, fait monter le taux d’exécution physique des programmes à 82,5%. Le pourcentage de réalisation financière est quant à lui estimé à 68,18.

Actions

Conformément à la feuille de route gouvernementale Togo 2025, d’influents projets ont été mis en œuvre. Ils touchent la promotion de l’action sociale, la protection de l’enfant, le genre et l’encouragement de la femme, l’alphabétisation et l’éducation non formelle… Par exemple, pour ce qui est de la promotion de la femme et de la jeune fille, 301 581 d’entre elles ont été touchées par les programmes. Aussi 17 208 personnes ont-elles été accompagnées dans le domaine de l’alphabétisation et de l’éducation non-formelle.

Par ailleurs, 300 000 Togolais ont bénéficié des mesures prises en matière de lutte contre les vulnérabilités des personnes en situation de handicap et des personnes âgées, d’assistance aux malades indigents, aux personnes victimes de catastrophes ainsi qu’aux réfugiés. En ce qui concerne la protection de l’enfant, la lutte contre la violence basée sur le genre et la promotion de la jeune fille, 110 576 personnes ont été touchées par les interventions.

1,3 milliard de francs dépensé

Tous les moyens déployés pour parvenir à ces résultats ont coûté plusieurs millions de francs CFA au gouvernement pour qui le bien-être de la femme n’a pas de prix. Le programme « Wezou », le Fonds national de la finance inclusive (FNFI), les Filets sociaux et services de base (FSB), la construction des infrastructures marchandes et les mécanismes d’appuis disponibles pour les commerçantes, la quote-part des marchés publics réservée aux femmes, les efforts d’amélioration de l’accès des femmes aux terres agricoles, etc. sont assez évocateurs.

Le Togo combat la fracture énergétique

Quelques années en arrière, beaucoup de citoyens se trouvaient en situation de précarité énergétique. Des ménages éprouvaient du mal à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de leurs besoins élémentaires en raison des difficultés financières, du manque de soutiens et d’absence de programmes adaptés. Depuis 2006, le taux d’accès des Togolais à l’électricité se redresse. A l’image d’autres outils créés pour combattre la fracture énergétique, il y a « Kamadama » qui a toutes les chances de prospérer.

« Kamadama »est un projet déclenché en décembre 2020 par les gouvernants pour revigorer l’alimentation en énergie électrique de la région septentrionale et promouvoir les vecteurs énergétiques moins émissifs.

L’initiative consiste en la construction de 310 km de ligne 161 KV, de fibre optique et des postes associés entre Kara, Mango, Dapaong et la frontière entre le Togo et le Bénin. Les lignes prévues sont Kara-Mango (152 km), Mango-Dapaong (78 km), Dapaong-Mandouri-Frontière Togo-Bénin (82 km) sans oublier les postes de Dapaong et Mandouri. Les travaux qui devraient prendre fin en janvier 2023, rehausseront le niveau de qualité de la fourniture en énergie aux industries ainsi qu’aux ménages des localités ciblées.

« Tinga », une création récente

C’est un fonds annoncé en fin d’année 2021 par les pouvoirs publics. Il est destiné à accroître l’accès des populations (surtout celles qui ont un faible revenu) à l’énergie électrique de qualité et moins coûteuse. Le mécanisme prend en compte les enjeux environnementaux et les besoins économiques, permettant d’offrir des subventions remboursables pour l’accès universel aux réseaux électriques.

Avancées

L’ambition, c’est permettre un accès universel à l’énergie électrique à l’horizon 2030 en passant par un taux de 75% en 2025. Ces dernières années, une dizaine de milliers de lampadaires solaires photovoltaïques ont été installés. En 2021, la centrale Kékéli Efficient Power (65 KW) a été mise en service grâce à un investissement de 67 milliards de francs CFA. Elle portera à 50% la capacité de production énergétique du pays.

En outre, la centrale photovoltaïque à Blitta a été inaugurée. Elle compte plus de 5 000 plaques solaires, peut générer 90 255 MWh d’énergie par an avec sa capacité de 50 MWc. Aujourd’hui, l’énergie solaire est davantage utilisée grâce aux chèques solaires inclus dans le projet Cizo qui table sur l’électrification de 300 000 foyers.

Le Togo ne veut pas d’un système éducatif dépourvu d’infrastructures

Ouvrir les écoles, c’est lutter contre la pauvreté. L’enjeu à la fois social et économique est très grand, suffisant pour motiver les dirigeants à se surpasser. Le Togo s’en sort plutôt bien dans la sous-région, avec une scolarisation quasi universelle ainsi qu’une augmentation du nombre de filles scolarisées en moyenne chaque année. Il n’en serait rien si le pays n’avait pas opté pour la construction et l’équipement des infrastructures d’accueil.

A l’horizon 2025, l’ambition est de mettre en place et équiper au moins 30 000 salles de classe. Il y a quelques mois, un projet a été lancé pour y parvenir. A la suite de celui-ci, les autorités ont activé un programme inclus dans cette initiative destinée à accroître les capacités d’accueil des établissements scolaires sur l’étendue du territoire.

20 000 tables-bancs offerts

Le ministère des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’Artisanat a doté les écoles et établissements publics du pays de ces mobiliers scolaires. Pour l’année scolaire 2020-2021, plus de 20 000 tables-bancs ont été mis à la disposition des apprenants pour lutter contre l’insuffisance de places. Ces tables-bancs ont renforcé les capacités d’accueil des centres qui gèrent mieux le double flux décrété pour empêcher la covid-19 de se propager en milieu scolaire.

Une éducation plus accessible

Le monde éducatif est davantage facile d’accès grâce aux initiatives mises en œuvre comme la construction de 705 salles de classe au titre de l’année 2020-2021, le recrutement de 2 400 nouveaux enseignants et conseillers d’orientation en septembre 2021, l’opérationnalisation de la contractualisation entre l’Etat et le secteur privé, les Projets d’appui à la réforme des collèges (Parec 2) et d’amélioration de la qualité et de l’équité de l’éducation de base (Paqqeb)… Il est prévu dans le cadre du projet « augmentation des capacités d’accueil scolaire », la construction et la réhabilitation de 130 salles de classe, 19 bureaux et 19 magasins.

Un Togo en guerre contre la maladie et la faim

Outre la gratuité de l’école préscolaire et primaire depuis 2008, les frais de scolarité dans les collèges et lycées d’enseignement public ont été supprimés pour l’année académique en cours. Il y a également l’inscription aux examens nationaux qui est exemptée de frais. Par-dessus tout, on ne peut passer sous silence School Assur (près de 2 800 000 prises en charge effectuées de 2017 à janvier 2022) et les cantines scolaires (plus de 90 000 écoliers touchés en moyenne chaque année), deux programmes à fort succès dans les 05 régions du Togo.

Protection civile : le Togo, une référence

Le Togo s’y prend bien en matière de protection civile en Afrique de l’Ouest, selon l’Organisation internationale de la protection civile (OIPC). Ceci, grâce à une batterie d’actions et de mécanismes, mis les uns dans les autres, pour assurer la quiétude des personnes et des biens sur le territoire, partout où le besoin de protection se fait ressentir.

Le 1er mars 2022, le monde a commémoré la Journée de la protection civile. Une occasion de faire l’état des lieux des actions menées dans chaque pays, ainsi que leur portée. Au Togo, une attention particulière est accordée à la prévention des catastrophes.

Une agence qui veille au grain

Elle, c’est l’Agence nationale de la protection civile (ANPC), créée le 31 janvier 2017 par le gouvernement. Sa mission est d’assurer la prévention et la gestion des catastrophes en vue de réduire considérablement les pertes en vies humaines et les dégâts matériels occasionnés par la survenance des aléas. Dans cette dynamique, l’ANPC intervient autant pour prévenir les catastrophes, que pour sensibiliser les populations, et les résultats sont là.

En 2021, plus de 2 700 ménages ont été assistés, 33 établissements scolaires ont été soutenus et 10 000 foyers ont bénéficié d’une intervention d’urgence du Programme alimentaire mondial (Pam). Aussi les responsables de l’agence ont-ils disséminé le guide national de gestion de catastrophes, sensibilisé les populations et mis à leur disposition des équipements de secours et d’alerte. Les feux de brousse ont également été réduits.

Du réconfort aux sinistrés

De l’assistance est constamment apportée aux personnes victimes de catastrophes, dès que besoin, il y a. En effet, depuis 2018, plus de 51 000 sinistrés ont été pris en charge au Togo grâce à la campagne d’assistance aux personnes vulnérables et victimes des catastrophes naturelles. Cette dernière est une initiative gouvernementale inscrite dans le cadre du Programme d’appui au populations vulnérables (PAPV). Elle a également permis en 2020, l’assistance d’environ 2 500 ménages sinistrés (13 747 personnes).

Le Centre permanent pour les sinistrés des catastrophes naturelles (CPSCNA) d’Agoè-Logopé, pour sa part, est aussi disponible depuis 2011 pour accueillir au moins 1 000 personnes. Institutions, plateforme, programmes et actions, la formule marche toujours en ce qui concerne la protection civile. Cela a d’ailleurs valu au Togo, une distinction de l’OIPC en 2021.

Le Togo résiste à la corruption

Le Togo demeure un bon élève en matière de lutte contre la corruption. Il a gagné 06 places dans un rapport de l’ONG Transparency International sur la perception de la corruption dans le monde, publié en janvier 2022. Cette avancée n’est autre que le fruit des actions menées par l’Etat à travers ses institutions pour une lutte plus adaptée.

La principale arme de lutte du gouvernement contre la corruption est la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Haplucia), créée en 2015. Les dernières sorties de l’institution, surtout en 2021, ont été on ne peut plus visibles.

Faire davantage

Une stratégie nationale de lutte contre la corruption et les infractions assimilées devrait voir le jour en mars 2022. En mai 2021, le gouvernement a donné carte blanche pour sa mise en place sur une durée de 18 mois. Ce plan, établi, facilitera l’obtention de plus de résultats indispensables. Ainsi, du dernier trimestre de l’année 2020 jusqu’en 2021, la Haplucia a mené des rencontres qui ont servi à l’avancement de ce plan stratégique comme l’installation du comité de pilotage du plan, l’enrichissement du document…

Sensibilisation

Non moins efficaces, des journées de sensibilisation sont toujours organisées par l’institution pour une bonne compréhension des risques liés à la corruption. Démarrée depuis 2018, la campagne nationale de sensibilisation contre la corruption et les infractions assimilées a réussi à toucher près de 5 000 personnes. Créé en décembre 2012, l’Office togolais des recettes (OTR) intervient également pour éviter le non-paiement des impôts et taxes, les pratiques d’incivisme fiscal, le blanchiment d’argent et le vol de deniers publics.

La déclaration des biens et avoirs, cette autre forme de lutte

Dans la même lancée, pour une transparence dans l’exercice des fonctions publiques, la déclaration des biens et avoirs des hautes personnalités, hauts fonctionnaires et agents publics est désormais effective au Togo. En fin janvier 2022, le médiateur de la République a déclaré ses biens et avoirs devant la Cour constitutionnelle, en présence d’assesseurs, de greffiers et d’huissiers de justice. L’objectif de cette démarche est de promouvoir la transparence dans l’exercice des fonctions et charges publiques et surtout, prévenir l’enrichissement illicite.

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