Togo :Concours de Certificat de fin d’Apprentissage (CFA): 41677 candidats cherchent leur diplôme professionnel
Les examens du Certificat de fin d’Apprentissage (CFA) ont débuté le lundi 4 septembre 2023 sur toute l’étendue du territoire national. Dans 57 spécialités, au total, 41677 candidats prennent part à cet examen du CFA 2023, à raison de 28898 femmes et 12758 hommes, répartis dans les cinq régions du pays.

Pour l’occasion, le ministre délégué chargé de l’Enseignement Technique et de l’Artisanat, M. Kokou Eké Hodin, a effectué, le 6 septembre 2023, une tournée dans certains centres afin de constater le déroulement effectif des travaux et encourager les candidats d’examen du Grand-Lomé et de la Région Maritime. Accompagné de ses collaborateurs, il est allé à la Société des Grands Moulins du Togo (SGMT), à l’Hôtel Ecole la Savoureuse, au CEG Agoè-Centre, au Lycée d’Enseignement Technique et Professionnel de Lomé, à Davié Mondji et à l’EPP Centrale de Tsévié où tout se passait bien dans les différents ateliers.

La couture, la coiffure, la tresse, la photographie, le tissage de pagne, la broderie, la cordonnerie, la boulangerie, la plomberie, le carrelage, l’électricité, sont entre autres les spécialités identifiés dans ces centres.
« Nous venons de faire un tour pour constater de visu comment le CFA a démarré et comment ça se déroule et principalement apporter les messages de soutien, d’encouragement et de souhait de bonne réussite du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, de Madame le Premier ministre et de tout le gouvernement aux candidates et candidats à l’examen du CFA 2023 de Lomé à Dapaong. Nous avons fort heureusement constaté que l’effectif des candidats continue de grimper. En 2021, nous avons enregistré 39000 candidats, en 2022, environ 40.000 et cette année, nous avons 41677 enregistrés. Ce qui témoigne de la vitalité des secteurs de l’artisanat et de l’apprentissage. Nous constatons heureusement que la jeunesse se lance de plus en plus dans l’apprentissage et que les parents comprennent la force de l’artisanat et encouragent et appuient leurs enfants à aller à l’apprentissage. C’est ce que nous saluons au nom du gouvernement et nous souhaitons que cela puisse encore aller plus davantage. Parce qu’avec l’artisanat, on ne chôme pas. Un patron artisan ne chôme pas. Quelque soient les difficultés dans le pays, il trouvera toujours un petit job, soit en travaillant ensemble avec certains de ses collègues, soit en ouvrant personnellement son atelier (…) », a déclaré le ministre délégué chargé de l’Enseignement Technique et de l’Artisanat, M. Eké Kokou Hodin.