Les acteurs du sport provenant des 6 pays pilotes de l’ORAD Zone 2 et 3 à l’école dees méfaits du dopage à Lomé
Le Comité national antidopage (CONAD)-Togo, en collaboration avec les Organisation Nationale Anti Dopage des autres pays membres de l’Organisation Regionale Anti Dopage Afrique zone 2 et 3 a initié, avec l’appui technique du secrétariat permanent de I’ORAD Afrique zone 2 et 3, un séminaire d’échanges d’expériences, de prospection et d’harmonisation des stratégies de lutte contre le dopage dans le sport en faveur des délégués des ONADS membres de TORAD Afrique zone 2 et 3. Ce premier volet de ce projet consiste en la formation de 15 entraineurs, 15 médecins et 15 pharmaciens du 25, 26, 28 et 29 septembre 2023 à Lomé.

Cette rencontre ouverte ce lundi 25 septembre par la ministre des sports et des loisirs, Dr Bessi kama, vise à renforcer les capacités de ces acteurs du sport provenant des 6 pays pilotes de l’ORAD Zone 2 et 3 sur les méfaits du dopage.
Le présent atelier de formation des entraineurs, médecins du sport et pharmaciens sur les méfaits du dopage dans le sport vise, entre autres, à entretenir les participants sur les rôles et missions des organisations internationales de lutte contre le dopage, d’amener les délégués à se familiariser avec les outils et instruments de lutte contre le dopage dans le sport, de fournir aux bénéficiaires des informations actualisées sur les méfaits du dopage. Cette rencontre constitue, non seulement un bel exemple de collaboration, de travail en synergie et de collégialité entre le Ministère des sports du Togo, l’UNESCO et l’ORAD, mais aussi montre à suffisance que la lutte contre le dopage et la préservation de la santé des sportifs est une commune préoccupation des premiers responsables de ces organismes.

Ainsi au cours des travaux, ces acteurs seront entretenus sur les rôles et missions des organisations internationales de lutte contre le dopage, de les amener à se familiariser avec les outils et instruments de lutte contre le dopage dans le sport, de fournir aux bénéficiaires des informations actualisées sur les méfaits du dopage, d’amener ces acteurs à s’approprier leurs rôles et responsabilités dans la lutte contre le dopage dans le sport, de permettre aux participants de saisir les enjeux du contrôle de dopage.
Présidée par le Ministre chargé des sports, en présence du président de l’ORAD Afrique zone 2 et 3, des membres du Comité national antidopage (CONAD-Togo), des directeurs centraux, des chefs de services, de certains cadres du ministère des sports et des loisirs et des représentants des institutions sportives, cette rencontre va permettre d’éclairer ces acteurs sur les instruments nationaux et internationaux de lutte contre le dopage dans le sport, les méfaits du dopage dans le sport, les rôles et responsabilités des acteurs sportifs. Tout ceci grâce à douze (12) communications dont notamment le rôle et missions des organisations internationales de lutte contre le dopage, le code mondial antidopage, le dopage: causes et conséquences sur le plan juridique, sur la santé et sur le sport; carrière du sportif, connaissances des règlements nationaux antidopage et des enjeux liés au dopage, recherches et liste des substances interdites sportif; enjeux, éthiques et esprit sportif; approche proactive pour la prévention du dopage parmi les sportifs et leur personnel, comment promouvoir un sport sans dopage? Compléments alimentaires définition, composition analytique des produits, assurance qualité et conséquences sur la santé du sportif; procédure de contrôle de dopage, gestions des résultats, AUT etc.; droits et devoirs des sportifs, rôle et responsabilité des acteurs du sport dans la lutte antidopage.

« Le sport est un domaine qui se pratique avec beaucoup d’endurance de force mais il arrive que des sportifs ayant des pressions et voulant à tout prix gagner, utilisent des substances nuisibles qui augmentent leur performance. Cette pratique est condamnée par l’organisation internationale à savoir l’agence mondiale anti-dopage et la convention internationale de lutte contre le dopage », à relevé Kaina Bèrèneké, coordonnateur du comité national anti-dopage Togo.
Pour lui, ces organismes et ces instruments ne sont pas beaucoup connus par les sportifs et même les dirigeants ainsi que les organisations qui encadrent les sportifs. C’est pourquoi le Togo, lancé dans ce domaine depuis 2010, a été sollicité au cours des rencontres internationales, de monter un projet à l’endroit des régions de la Zone Afrique 2 et 3. C’est dans ce cadre et en vue de les enseigner les pratiques et d’harmoniser les idées pour que la zone ne soit pas en retard dans la mise en œuvre de la convention internationale de lutte contre le dopage.
« La première phase qui se tient à Lomé vise à outiller les entraîneurs qui sont très proches des athlètes, ensuite les médecins qui soignent les sportifs blessés et qui sont dans un traumatisme après les endurances sportives ensuite les pharmaciens qui vendent les produits. Des fois des pharmaciens vendent et ils ne savent pas que certains produits sont nuisibles à la pratique sportive » à précisé Kaina Bèrèneké.
Au cours des travaux, les participants recevront des kits contenant des textes recueillis, des communications. Ces outils vont les permettre de les outiller à ce que à leur retour dans leur milieu, dans leur pays, dans leur milieu sportif, qu’ils puissent répertoriés ces enseignements sur ceux qui n’ont pas pu faire le déplacement. Ils seront à même des paires éducateurs. Ils vont commencé par apprendre pour que demain, la Zone Afrique 2 et 3 soit une zone très réputée dans la mise en œuvre de la convention internationale ainsi que le code mondial anti-dopage.
Dr Emanuel Fernandes Dos PASSOS, président de l’ORAD Afrique zone 2 et 3, originaire du Cap Vert a dans son intervention, remercié les autorités togolaises d’avoir initié le présent atelier avec l’appui technique et financier de l’UNESCO. Un atelier de renforcement des capacités des entraîneurs, pharmaciens et medicins du sport provenant de six pays de la zone 2 et 3 sur les méfaits du dopage dans le sport sur tous ces formes et en harmonisation du programme de lutte contre le dopage des organisations nationales d’antidopage, l’organisation régionale d’antidopage Afrique zone 2 et 3.
« Le dopage comme vous le savez est devenu de nos jours un problème de santé publique c’est pour cette raison que les pays d’Afrique zone 2 et 3 ont décidé depuis 2007 de mettre en commun leur ressources humaines, matériels et financières pour combattre ces fléaux. Pour se faire, l’orad a mis en place avec le soutien technique et financier de l’agence mondiale de l’anti-dopage des structures spécialisées et un programme de contrôle antidopage dans ces pays membres à travers des missions de contrôle hors compétition de suivre les pays pour la conformité au loi mondiale de l’anti-dopage et la signature de la convention de l’UNESCO de lutte contre le dopage, conformément aux obligations énoncées dans la convention chaque où chaque Etat participant doit engager à doter ces mesures appropriées notamment de la loi, des règlements et politiques des pratiques administratives pour se conformer à la convention »a-t-il laissé attendre.

Dans son discours de lancement, le ministre des sports et des loisirs madame Dr Bessi kama a témoigné sa gratitude à l’UNESCO et le bureau de la Conférence des Parties à la Convention internationale de lutte contre le dopage dans le sport (COP) pour avoir accepté de soutenir la tenue du présent atelier en vue d’accentuer la sensibilisation sur le fléau du dopage et maintenir allumer la flamme de la lutte contre ce fléau aux conséquences mortifères.
Elle a relevé que cette formation permettra, outre sa vertu éducatrice d’outiller, ceux qui sot dans l’intimité de l’écosystème des sportifs et à l’avant-garde de la lutte contre le dopage en vue d’une meilleure préservation de l’intégrité des athlètes. Elle permet aussi selon elle de relancer le débat sur les stratégies nouvelles à développer de concert afin de contrer la montée du phénomène dans un contexte marqué par l’avènement de nouveaux procédés.
« Le monde sportif est miné par le phénomène du dopage qui consiste à l’utilisation de substances et procédés de nature à modifier artificiellement les capacités du sportif ou à masquer l’emploi de substances et procédés ayant cette propriété en vue d’une victoire à l’occasion d’une compétition.
Oui, le dopage, qui est en soi une infraction, une transgression des règlements sportifs, un véritable danger pour la santé du sportif ou tout simplement de l’arnaque ou de la triche, existe bel et bien dans nos communautés sportives.
Ce constat amer malgré les efforts consentis, loin de nous confiner dans un pessimisme béat ou catastrophisme résigné, doit nous inciter à semer dans les consciences individuelles et collectives l’idée que tout athlète peut et doit gagner sans recourir à la tricherie, à la tromperie par le truchement du dopage. Oui, les victoires loyales dans le secteur du sport sont possibles si et seulement si les athlètes y croient fermement et y travaillent à cet effet, avec un optimisme volontariste » à lancé la ministre en charge du sport au Togo.
Au-delà de la formation de la formation de l’ensemble des acteurs du sport, la sensibilisation et un travail de déconstruction des stéréotypes et redonner confiance à chaque athlète de se performer sans compter sur les substances dopantes, la ministre a invité les Etats à travailler et à œuvrer constamment à décourager l’importation des substances et produits dopants et accentuer la sensibilisation de masse et des groupes cibles sur les méfaits de ce phénomène.

« Ce combat noble doit pouvoir mobiliser toutes les entités compétentes pour pouvoir inverser la tendance. Elle a rendu un vibrant hommage au Chef de l’Etat, Faure Essozimna GNASSINGBE pour son engagement indéfectible dans cette lutte et pour avoir doté le pays d’un arsenal juridique en phase avec les objectifs assignés à ce combat.
Elle a souhaité que dans les années à venir que le Togo et les autres pays membres de l’ORAD démontrent à nouveau leur attachement viscéral à l’éthique dans le sport et renouvellent leurs vœux de « Zéro cas de dopage » dans le sport.