UEMOA/ une plage de formateur en gestation pour alerter aux entraves à la libre circulation

L’un des défis à relever par l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine reste les différents goulots d’étranglements qui freinent la libre circulation des personnes, des biens, des services ,des personnes et des capitaux .Une entrave qui porte atteinte à l’un des piliers fondamentaux de l’UEMOA qui ne tarit pas d’initiatives pour faire entorse aux différents facteurs de résistance à cette valeur chère à l’Union. C’est à juste titre qu’un atelier national de formation sur les plateformes d’alerte aux entraves à la libre circulation et au droit d’établissement et de dématérialisation de la procédure d’octroi de l’origine s’est ouvert le 25 septembre à Lomé. Il envisage former les futurs formateurs à l’utilisation et des usages des plateformes relativement à leur utilisation. C’est la représentante résidente de la commission de l’UEMOA  Mme Aminata Cira LO PAYE  qui a ouvert les travaux en présence de M.Okamba Kodjo I. Kassignin ,gestionnaire du PARCI et de M.Mwiniabaonè Yves Thierry, chargé du Visa communautaire au département du marché régional et de congélation à la commission de l’UEMOA.

Photo de famille

C’est un secret de polichinelle de croire que malgré les efforts considérables déployés, il existe encore des entraves à cette liberté de circulation dans l’espace UEMOA. Ces entraves peuvent prendre différentes formes, telles que les barrières douanières excessives, les retards administratifs, les contrôles inutiles aux frontières et sur les corridors, les obstacles règlementaires et bien d’autres encore .Elles entravent le potentiel économique de notre région et empêchent les citoyens de bénéficier pleinement des avantages de l’union.

A travers cet atelier, l’UEMOA veut remédier à ces entraves à défaut de les éradiquer entièrement .Avec l’accompagnement de ses partenaires, la commission veut mettre en place un mécanisme d’alerte aux entraves à la libre circulation et une plateforme collaborative entre les Etats et la Commission pour la dématérialisation de la procédure d’octroi de l’origine a fait remarquer la représentante résidente Mme Paye Lo.

Expliquant l’intérêt des deux plateformes, M.Yves Thierry a fait remarquer que  la plateforme collaborative vise à dématérialiser le traitement et le transfert des dossiers et des décisions d’agrément.

La table à l’ouverture

La deuxième application selon lui est un mécanisme d’alerte aux entraves à la libre circulation et au droit d’établissement dans l’espace UEMOA. Elle permet de soutenir les efforts et de répondre aux interpellations dont la commission fait l’objet.

Pour sa part, M.Okamba Kodjo I. Kassignin, gestionnaire du PARCI a fait remarquer que cet atelier vient suite à un atelier régional du 19 au 23 décembre 2022 qui a permis aux experts d’apporter leur contribution-Avis, observation, etc) à l’élaboration des applications informatiques relatives à la dématérialisation de la procédure d’octroi de l’origine communautaire et au mécanisme d’alerte aux entraves à la libre circulation et au droit d’établissement .Suite à ce premier atelier, un second atelier régional tenu à Ouagadougou du 17 au 21juillet 2023 a permis de valider le contenu des deux plateformes. Après cette validation, il convient de former les futurs utilisateurs à la manipulation des plateformes objet de la rencontre de Lomé qui va durer 5 jours.

Il a réuni 30 experts de  toute la chaine d’intervention de la circulation des personnes, des biens, des services du Togo,les universitaire ,la faitières des transporteurs routiers ,l’association des commissionnaires en douane agréer ,le ministère de l’environnement, les ordres professionnels ,le secteur privé et naturellement la police ,la gendarmerie et l’OTR.

Cécile Dolémé

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