Journée Mondiale de la Mer : 50 ans après la convention de MARPOL où en est le Togo ?le HCM fait le bilan
Le 28 septembre est dédié à la célébration de la journée mondiale de la mer. « 50 ans après MARPOL, notre engagement continue » c’est le thème retenu pour cette célébration cette année 2023.
Le HCM l’a acté au Togo par un atelier le 28 septembre 2023 organisé par le Haut Conseil pour la mer (HCM) en vu de sensibiliser les acteurs du secteur maritime tout en faisant un parcourt de sa mise en œuvre 50 ans après.
La Convention de MARPOL fait la sentinelle au respect scrupuleux par les navires et de la nécessité de la prévention de la pollution en mer.

Adoptée en 1973, la convention de MARPOL est la principale convention internationale traitant de la prévention de la pollution du milieu marin, que les causes soient liées à l’exploitation ou à des accidents à l’instar de la série d’accidents de navire-citerne provoquant des marées noires survenus entre 1976 et 1977 et précurseurs du Protocole de 1978 qui a intégré la convention mère avant son entrée.
A l’ouverture de l’atelier, le ministre conseiller en mer du Président de la République, M. Stanislas Bamouni Baba a fait remarquer que ‘’ la Convention MARPOL a permis de faire baisser le nombre de déversements d’hydrocarbures de plus de 90 % au cours des 50 dernières années’’.
Selon lui,« les règles relatives à la pollution de l’atmosphère ont également permis de réduire considérablement les émissions d’oxyde de soufre provenant des navires. Les mesures déployées récemment visent à favoriser la décarbonations du secteur des transports maritimes afin de contribuer à la lutte mondiale contre les changements climatiques »
En ce qui concerne le Togo, Le ministre Baba a fait un aperçu général de la mise en œuvre de cette convention dont la ratification a été faite en 1989. La pays en lien avec cette convention a mis en œuvre la loi-cadre sur l’environnement ; la loi portant code de la marine marchande ; la loi portant nouveau code pénal ; le décret fixant les règles, les conditions de transport et les modalités de gestion des marchandises dangereuses dans les ports et les espaces maritimes sous juridiction togolaise ; et le décret relatif aux opérations de transbordement en mer.

Pour sa part, le ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, M. Katari Foli-Bazi dans son message est revenu sur le message cette année du secrétaire général de l’OMI et a signifié que le Togo, outre les ratifications, a pris des mesures concrètes au nombre desquelles on peut citer, l’adoption de la loi-cadre sur l’environnement, du code de la marine marchande, de la loi sur l’aménagement et la mise en valeur du littoral, l’équipement du Port autonome de Lomé en barrages flottants pour lutter contre les pollutions des hydrocarbures, la sécurisation des eaux maritimes togolaises et la redynamisation du cadre institutionnel par la création en 2014 de l’Organisme National chargé de l’Action de l’Etat en Mer désigné (ONAEM) dont le Haut Conseil pour la Mer est le bras opérationnel .
La création aussi en 2020 du ministère chargé de l’économie maritime travaillent en synergie avec le ministère de l’environnement pour répondre aux préoccupations de valorisation, de préservation et de protection du milieu marin ».
Rappelons que chaque année le Haut conseil pour la mer(HCM) dans le cadre de cette célébration diversifie les thèmes en réponse et au rappel du respect des normes pour un environnement marin agréable.
Cécile Dolemé