Le Togo met en place des mesures pour renforcer la compétitivité du café-cacao
Au Togo, les filières agricoles qui maintiennent les producteurs loin du besoin ou de la pauvreté, créent de la richesse pour la population et optimisent l’économie nationale, c’est la filière cacao et café. Le café et le cacao sont stratégiques en ce sens qu’ils sont utilisés pour obtenir des débouchés très prisés dans la société, que ce soit ici ou ailleurs.
Le café et le cacao ont été introduits au Togo par les Allemands en période de la colonisation. Aujourd’hui, ils sont devenus des principales cultures de rente très bien exportées.
En 2022, les officiels estimaient que le café et le cacao sont les deuxième et troisième cultures traditionnelles d’exportation du Togo. Ils font entrer des devises dans le secteur agricole, principale source de revenu de plus de 40 000 familles.
C’est vraiment à partir de 1990 que la production de café a commencé par prendre de l’envol. Elle était évaluée à 1 090 tonnes, 4 883 tonnes et 3 465 tonnes respectivement aux premiers semestres de 2017, 2018 et 2019. S’agissant du cacao, la production au Togo s’est élevée à 4 743 tonnes, 6 100 tonnes et 22 000 tonnes aux premiers trimestres de 2019, 2020 et 2021.
Plus généralement, pour la campagne agricole 2021-2022, la production nationale de café est passée par une évolution de 4,99 % en glissement annuel. Elle est passée de 22 006 tonnes en 2020 à 23 106 tonnes en 2021 selon le ministère de l’Agriculture.
En ce qui concerne le cacao, la hausse est de 5 %. La production est allée à 15 782 tonnes en 2021, contre 15 030 tonnes l’année précédente.
La campagne 2021-2022 de commercialisation a connu une hausse puisque 3 200 tonnes de café ont été vendues contre 2 000 tonnes en 2021. C’est un chiffre qui représente une progression de 60 % en une année. Puis, pour le cacao, il y a eu une vente de 5 500 tonnes en 2022 contre 5 400 tonnes une année plus tôt, soit une augmentation d’environ 2 %.
De 2020 à 2022, il y a eu l’appui à l’entretien et à la fertilisation des plantations de caféiers ; l’appui à la régénération de vieilles caféières par le recepage ; l’appui à la protection phytosanitaire des plantations de cacaoyers avec des insecticides et des fongicides ; l’appui à l’installation de nouvelles plantations de caféiers et de cacaoyers pour les planteurs, etc.