L.P.S.F/ Une rencontre de solution pour la promotion de la paix, du dialogue, de la médiation, de la facilitation et de la valorisation des solutions africaines aux problèmes africaines

 Le forum Paix et Sécurité de Lomé, au Togo, est une initiative du gouvernement togolais appuyée par l’Union africaine (UA) et l’ONU. Ce forum a commencé, vendredi 20 octobre, avec une réunion des ministres des Affaires étrangères de dix pays dont ceux de pays du Sahel à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger. La Première ministre du Togo, Victoire Tomegah-Dogbé, a présidé, le samedi 21 octobre, à la cérémonie d’ouverture de la première édition de ce forum sur la Paix et la Sécurité en Afrique en présence de plusieurs ministres de son gouvernement et d’éminentes personnalités venues des coins de l’Afrique. 

Photo de famille

L’objectif global de l’édition inaugurale du forum est d’engager une réflexion commune sur le défi du renforcement de la transition politique vers la gouvernance démocratique, face à la complexité au niveau national et continental, en tenant compte des réponses qui ont été fournies par les gouvernants, les organisations sous- régionales et internationales.

Cinq(5) panels ont permis aux ministres et autres personnalités des pays conviés de s’exprimer librement sur les transitions politiques qui rythment la vie de plusieurs pays de la sous-région. Il s’agit notamment des facteurs de fragilité des institutions étatiques en Afrique ; défis politiques et sécuritaires qui entravent la transition politique vers une gouvernance démocratique ;bâtir des institutions fortes et l’état de droit en Afrique ;organisations internationales et sous régionales :quel rôle devraient-elles jouer dans le soutien aux transitions politiques ?;solutions africaines :mobiliser l’innovation et l’agilité du continent.

Les ministre a LPSF

« Une rencontre de solution »

Participant, ici, à la rencontre des ministres des Affaires étrangères des pays invités au Forum, Adeoye Bankole, commissaire de l’Union africaine pour la Paix et la Sécurité a martelé : « La rencontre de Lomé sur les transitions politiques doit être une rencontre de solution. »

Certains intervenants ont saisi l’occasion pour mettre les pieds dans le plat. Ainsi, abandonner un partenaire pour un autre n’est pas la solution. En clair, tourner par exemple le dos à la France pour se jeter dans les bras de la Russie ne règle pas les problèmes mais les déplace.

« La solution aux crises politiques doit être endogène », ont déclaré plusieurs autres responsables de pays dirigés par des auteurs de coups d’État qui ont pointé la mauvaise gouvernance comme déclencheur de ces putschs, une pierre dans le jardin des institutions sous-régionales comme la Cédéao, accusée souvent de faire deux poids-deux mesures face à des situations identiques.

La PM DOGB2 TOMEGAH à l’ouverture

Le sujet de la durée des transitions

Cependant, d’après nos informations, lors des discussions, on a très peu entendu parler des durées des transitions politiques dans les pays dirigés par des juntes. Probablement que ce sujet, comme d’autres, va revenir sur la table lors des panels qui commencent ce samedi 21 octobre.

Outre plusieurs ONG, une dizaine de ministres des Affaires étrangères, des représentants de l’ONU et de l’Union africaine participent à la rencontre qui s’achève dimanche.

Dans son mot de clôture le ministre togolais des affaires étrangères, le Professeur Robert Dussey a témoigné sa gratitude à tous les invités et a salué la forte adhésion et la participation active de tous.

Cette rencontre inaugurale a accouché d’une déclaration qui consacre la pertinence et l’actualité du thème et témoigne de l’intérêt du Togo pour les questions de renforcement de la gouvernance démocratique, de paix et de sécurité en Afrique ainsi que de sa capacité à sortir des sentiers battus pour mettre à l’agenda continental des questions majeures qui déterminent le présent de l’Afrique et son avenir dans un contexte international en mutation.

Ces recommandations sont orientés au titre du renforcement des transitions vers la gouvernance démocratique ;au titre du renforcement de la résilience des Etats ,des institutions et de l’Etat de droit dans un contexte d’extrémisme violent et de terrorisme ;au titre de l’accompagnement des transitions politiques aux plans sous-régional ;régional et international ;au titre de la promotion de la paix, du dialogue ,de la médiation, de la facilitation et de la valorisation des solutions africaines aux problèmes africaines ;au titre de la mise en œuvre et du suivi des recommandations de la présente déclaration.

 Cécile Dolemé

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