Lutte contre les Armes Légères Illicites en Afrique de l’Ouest, une réunion internationale a défini les priorités à Lomé

Les délégations de plus de 26 pays des régions de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale, et des organisations régionales et sous-régionales telles que l’Union Africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) ont pris part du 29 février au 1er mars à Lomé à une réunion internationale de lutte contre les Armes Légères Illicites. Cette réunion régionale cruciale s’inscrit dans le cadre du projet global du Bureau des affaires de désarmement des Nations unies, qui vise à soutenir la mise en œuvre complète et efficace du programme d’action et de son instrument international de traçage, avec le soutien de l’Union Européenne.

Photo de famille

C’est le ministre des Droits de l’Homme, de la Formation à la Citoyenneté, des Relations avec les Institutions de la République, secrétaire général du gouvernement Chritian Eninam Trimua qui a ouvert les travaux de cette rencontre de haut niveau en présence de la présidente désignée de la quatrième conférence d’examen (RevCon4), l’ambassadrice Maritza Chan Valverde du Costa Rica, ainsi qu’Adedeji Ebo, directeur et adjoint du haut représentant pour les affaires de désarmement .

Des présentations thématiques et des discussions de groupe sur divers thèmes, tels que l’élaboration de politiques nationales efficaces, l’amélioration du traçage des ALPC dans le cadre de l’instrument international de traçage, et l’identification et l’élaboration de stratégies visant à réduire l’offre et la demande d’armes légères et de petit calibre ont meublé l’agenda des deux jour de rencontre.

La table à l’ouverture

 La réunion de Lomé a examiné les progrès accomplis et a fixé les priorités pour lutter contre la circulation des armes légères et de petit calibre (ALPC) illicites et a offert  l’occasion aux États participants et aux organisations régionales d’Afrique de l’Ouest et du Centre une occasion unique d’engager des discussions constructives sur la lutte contre le terrorisme, le trafic illicite et la criminalité transnationale dans le cadre du programme d’action et de contribuer aux rapports nationaux des pays.  

 Dans son discours d’ouverture, le ministre Trimua a témoigné sa satisfaction pour le choix de Lomé pour abriter cette rencontre qui selon lui «  va se consacré à la promotion d’un échange de vues sur l’état de la mise en œuvre du Programme d’Action des Nations unies et de son instrument international de traçage ».

 l’ambassadrice Maritza Chan Valverde pour sa part a suscité l’intérêt que revêt cette rencontre en ses termes : « L’élaboration et le renforcement d’instruments et de plans d’action nationaux et régionaux sont essentiels pour faire progresser les approches globales en matière de contrôle des ALPC et pour faire face à la menace que représentent leur détournement, leur trafic illicite et leur utilisation abusive ».

L’ambassadrice Chan Valverde et M. Adedeji

La rencontre de Lomé a exploré également les synergies entre le Programme d’Action des Nations unies et les instruments régionaux tels que la Convention de Kinshasa et la Convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petit calibre ; leurs munitions, composants et autres matériels associés ; la gestion des armes et des munitions, ainsi que les engagements pris dans le domaine de la prévention de l’extrémisme violent ; et l’intégration du contrôle des ALPC dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et ses liens avec l’Agenda 2063 de l’Union africaine pour un développement inclusif et durable.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.