KOZAH : Validation du Manuel de Référencement Médical Harmonisé

(Médiatopnews.tg) – Le manuel national du système harmonisé de référencement en ligne et hors ligne dans le secteur de la santé a été validé lors d’un atelier organisé le jeudi 25 juillet à Kara. Ce manuel, résultat de dix jours de travail regroupant divers acteurs, servira de guide définitif pour le référencement médical au Togo.

Portée par l’Association Togolaise pour le Bien-être Familial (ATBEF), cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme sous-régional « Ado Avance Ensemble », exécuté dans les districts de Dankpen, Bassar, Oti et Oti Sud. Ce programme est soutenu par la Fédération Internationale pour la Planification Familiale (IPPF) et financé par l’Union Européenne (UE), à travers un consortium de cinq associations membres de l’IPPF (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire et Togo) coordonné par Rutgers.

L’atelier de validation a rassemblé des acteurs du ministère de la Santé, des représentants d’ONG et des partenaires techniques et financiers. Les participants ont examiné et validé ce manuel, destiné à améliorer la cohérence et la synergie entre les services de santé pour une gestion harmonieuse et durable du système médical national. Le manuel intègre les corrections nécessaires aux manquements de l’ancien guide mis en place depuis 2020.

Le Dr. Gnadao Aclesso, chef de la division des soins de réadaptation et des établissements privés au ministère de la Santé, a exprimé sa gratitude à l’ATBEF pour son projet « Ado Avance Ensemble ». Il a souligné que ce manuel est un outil essentiel pour améliorer la prise en charge des patients dans les établissements de soin au Togo et a souhaité qu’il soit présenté à d’autres partenaires et acteurs afin qu’ils puissent également apporter leurs contributions, garantissant ainsi une approbation unanime sur le terrain.

M. Tchagbele Djeri, coordonnateur du projet « Ado Avance Ensemble », a expliqué que ce projet vise principalement les adolescents non scolarisés et vulnérables âgés de 10 à 19 ans. « Les études ont montré que ces jeunes sont mal desservis en termes d’information et de services de santé et de droits sexuels et reproductifs. Ce projet vise à améliorer la demande et l’accès à ces informations, en particulier pour les filles non scolarisées », a-t-il indiqué.

Honoré BOULISSATOM, correspondant à Kara

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