Vie stéréotypée de l’homosexualité au Togo ;la journée internationale des disparitions forcées rapelle le périple des LGBTQ+

Nombreux sont les pays connu comme des pays de droit qui continuent par entretenir l’ambiguïté face à la liberté sexuel de  la population. Une évidence car la législation de ses pays dont le Togo ne définit pas clairement et n’intègre pas la susceptibilité d’autre choix sexuel que l’hétérosexualité .A ceci s’ajoute les considérations traditionnelles et les tabous qui vont avec. Vu de revers, il devient difficile aux LBGT de ces pays reconnu majoritairement hétérosexualité de vivre librement leur sexualité au risque de se voir stigmatisé par la population avec d’énorme corollaires.

Par pudeur et pour ne pas choquer l’opinion, beaucoup sont ses homosexuels qui  cultivent le secret même s’ils sont convaincu que leurs entourages les suspectent  qu’ils mènent une vie jugée comme sacrilège dans nos sociétés africaines.

Comme un certain nombre d’hommes ou de femmes, ils choisissent  de vivre leur homosexualité sur le tard. Mais s’agit-il d’une révélation ou d’une libération après des années de frustration et de refoulement de désirs interdits ? La crise du milieu de vie est-elle propice à un changement d’orientation sexuelle ? Complexes, ces questions échappent aux généralités et aux discours stéréotypés, tant la singularité de l’histoire personnelle prévaut sur l’ébauche d’une quelconque théorie. Nous pouvons cependant élucider quelques pistes de réflexion.

« En règle générale, à la maturité, on s’affirme dans son identité sexuelle. Mais chez certaines personnes, la crise du milieu de vie peut favoriser un changement d’orientation sexuelle », souligne la psychanalyste Catherine Bergeret-Amselek (1).

Une expérience homosexuelle peut être une manière de rechercher avec une personne du même sexe une confirmation existentielle.

  Qu’à cela ne tienne ,nombreux sont ses homosexuels qui s’organisent ,certains pour passer des moments de partages ,d’autres pour scruter des voies et moyens pour mieux vivre leur choix sexuels dans un pays très hostile aux LGBT qu’est le Togo.

Sur une plage à Lomé, des homosexuels passent un mauvais temps, des coups de poing et fouets pour disperser une rencontre

Car si les homosexuels (le)s sont mieux acceptés – la légalisation du mariage dans de nombreux pays en est une preuve –,

Dimanche 03 avril 2022 des homosexuels ont été chassés à coups de poing à la Plage de Lomé par une horde de jeunes togolais. Ces derniers ne supportaient pas le spectacle auquel se livraient des hommes ayant choisi une orientation sexuelle non-tolérée, ni par la société togolaise ni par les lois togolaises. Ils ont dû détaler pour avoir la vie sauve. Certains ont rejoint dans un premier temps le boulevard du Mono (nationale N°2). Mais ce n’était pas encore la fin de leur mésaventure. Ils ont été carrément priés de vider les rayons de la plage. Certains d’entre eux auraient même essuyé quelques coups de poing au niveau du Bar 54 Cocotiers, en face de l’hôtel Onomo.

 A Lomé et à l’intérieur du pays, les homosexuels sont déclarés persona non grata par plusieurs communautés qui considèrent les LGBT comme des déviants sociaux.

Selon nos informations, plusieurs d’entre eux sont constamment agressés tant dans leurs quartiers que sur leurs lieux de travail. Certains n’ont d’autres choix que de s’exiler. D’autres sont carrément portés disparus, leurs familles étant restées sans nouvelles d’eux. C’est le cas des nommés Tchantchi Koffi à Kpalimé, Afoè Lonou dans l’Akebou, de JOHNSON Sagu Kwesi Edem  à Lomé, des homosexuels connus dont les parents et proches sont sans nouvelle jusqu’alors.

Les faits de leur disparition remontent en fin d’année 2023,   Le nommé JOHNSON Sagu Kwesi Edem  entretenait des relations d’homosexualité avec un homme d’affaire connu au Togo .Ce dernier comme bien d’autres vivent comme nous l’annoncions plus haut leur sexualité dans la clandestinité pour ne pas choquer. Il était soupçonné de cette pratique déviant il y a très longtemps. Vu la flexibilité constatée lors de cette période difficile de COVID-19,il a effectué comme à l’accoutumée un voyage d’affaire à l’extérieur du pays .Cette période coïncidait avec la virulence et la succession des actes de violences constatées et signalées sur les homosexuel au Togo. Sachant qu’il était dans l’œil du cyclone et ayant fait les frais d’attaques ratés il aurait averti son partenaire qui n’est rien d’autre que JOHNSON Sagu Kwesi Edem  que son retour au bercail prendra plus de temps que prévu. Dans la foulée JOHNSON Sagu Kwesi Edem  a été assigné(e) en justice (ndlr acte de convocation) certainement pour atteindre son compagne homme d’affaire. Convocation dont il ne répondra jamais avant d’être porté disparu. L’inquiétude est totale et grandissante dans son entourage. Serait-il abattu ou exilé ?

Le nommé Tchantchi koffi quant à lui sortait avec un expatrié. Alerté, sa famille aurait mené des enquêtes et demandé aux prêtes traditionnels de l’exorcisé. Apparemment, la cérémonie ce serait mal passé, entrainant la disparition de Koffi Tchantchi.

Nombreux cas de disparition sont signalés çà et là, accentué par une législation qui favorise le mal.

Ces interrogations cochent toutes les case prouvant qu’être gay au Togo, c’est aussi évoluer dans un monde dans lequel on se sent parfois étranger .Ils ne sont pas toujours intégrés

Adams Adjronou

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