Sensibilisation à l’utilisation du défibrillateur au Togo : un enjeu crucial lors des finales de Handball séniors à Lomé

Le dimanche 22 septembre 2024, les finales des championnats seniors de Handball de la ligue Lomé Golfe se sont déroulées au centre OLYMPAFRICA de Kégué, avec une attention particulière portée à la santé cardiaque. Entre les finales dames et hommes, Guy Yakass, président de la ligue et de l’association UNASS-Togo, a profité de la pause pour organiser une démonstration d’utilisation du défibrillateur externe automatisé (DEA). Cette initiative visait à sensibiliser les décideurs sur l’importance d’équiper les centres sportifs de DEA et à encourager la population à se former à son utilisation.

Ouro-Lowan faisant une démonstration en pleine démonstration

Les arrêts cardiaques peuvent frapper sans prévenir, et les premières minutes sont cruciales pour la survie. Une intervention rapide à l’aide d’un DEA, associée à des gestes de réanimation cardio-pulmonaire (RCP), peut augmenter considérablement les chances de survie. Or, chaque seconde compte, et c’est dans cette optique que la formation à ces gestes devient une nécessité vitale. La démonstration effectuée lors de cet événement a donc mis en lumière un enjeu de santé publique fondamental, visant à rendre chaque citoyen acteur de la chaîne de secours.

L’UNASS-Togo, basée à Adidogomé-Lomé, propose régulièrement des formations aux premiers secours civiques (PSC1 et PSC2), à la gestion des débuts d’incendie, ainsi qu’au secourisme en milieu de travail (SST), avec une attention particulière à l’utilisation des défibrillateurs. Ces formations s’adressent à des individus issus de différents horizons et sont particulièrement recommandées pour les entreprises et les groupes organisés.

Pour Ilyame Ouro-Lowan, ingénieure éco-hydrologue, formatrice en PSC1, PSC2, SST à l’UNASS-Togo et PSBC (Premier Secours à Base Communautaire) à la Croix-Rouge Togolaise, spécialiste de l’éducation, la formation aux premiers secours revêt une importance cruciale. Passionnée par le secourisme et la préservation de l’environnement, elle se consacre à la sensibilisation et à la formation, contribuant ainsi à renforcer la résilience des communautés togolaises face aux urgences médicales. Aux côtés de son collègue Iréné Nouwossan, elle a assuré cette démonstration, convaincue que la formation au DEA ne doit pas être réservée aux professionnels de la santé, mais doit toucher un large public.

Irené Nouwossan

Cet événement rappelle l’importance de développer une culture du secourisme, non seulement dans les environnements sportifs, mais dans tous les secteurs de la société togolaise. Grâce à des initiatives comme celle de l’UNASS-Togo, le pays progresse vers une meilleure préparation collective face aux urgences, où chaque citoyen peut jouer un rôle déterminant pour sauver des vies.

Cécile DOLEME

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