Campagne de Reboisement 2024 : Bilan à Mi-Parcours Prometteur dans la Préfecture d’Agou
Le bilan intermédiaire de la campagne de reboisement 2024 dans la préfecture d’Agou a été présenté le mercredi 13 novembre à Gadzépé aux différents acteurs impliqués dans ce programme. Cette rencontre, initiée par le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, a vu la présence notable du secrétaire général de la préfecture d’Agou, Assignon Kodjo Charles, et du 2e adjoint au maire d’Agou 1, Adzalo Koffi Wowonyo.

L’objectif de cette réunion était d’évaluer les progrès réalisés en matière de reboisement cette année dans la préfecture, de reconnaître les efforts consentis par les participants et d’identifier les défis rencontrés dans la mise en œuvre de cette campagne. Selon le bilan à mi-parcours, deux activités majeures ont été mises en avant : la production et le reboisement de plants.
En termes de production, la préfecture a généré 364 650 plants cette année, en baisse par rapport aux 720 783 plants produits en 2023. Toutefois, les efforts de reboisement ont permis la mise en terre de 442 905 plants sur une superficie de 438,48 hectares, comparativement à 313 933 plants reboisés sur 461,935 hectares l’année précédente. Ces chiffres, bien que modestes face à l’objectif national de 21 millions de plants pour 2024, témoignent d’une amélioration continue dans la préfecture d’Agou.
À l’issue de la présentation, plusieurs solutions ont été proposées pour augmenter les rendements. Une visite du site de reboisement, situé près de la route menant au Pic d’Agou, a été organisée pour évaluer la croissance des plants mis en terre lors de la journée du 1er juin 2024.
Le directeur préfectoral de l’Environnement et des Ressources forestières, Moussa Bassarou, a salué les progrès réalisés depuis 2021 grâce aux stratégies mises en place et a encouragé les acteurs à intensifier leurs efforts pour atteindre de meilleurs résultats l’année prochaine. Le secrétaire général Assignon Kodjo Charles a rappelé l’importance de la couverture forestière, soulignant que les impacts des changements climatiques se manifestent directement sur les populations et les productions agricoles.
La dégradation des ressources forestières reste un défi de taille pour le gouvernement togolais, qui vise un taux de couverture forestière de 25 % d’ici 2025 et ambitionne de planter un milliard d’arbres d’ici 2030.
Ilyame OURO-LOWAN