Nana Nanfamé prend la tête de la NSCT pour relever les défis de la filière cotonnière au Togo
Le 13 décembre 2024, Nana Nanfamé a été nommé président du Conseil d’administration de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT). Cette désignation, officialisée dans un communiqué de l’entreprise, intervient après le décès de son prédécesseur, Simféitchéou Pré.
Un dirigeant expérimenté pour un secteur stratégique
Avant cette nomination, Nana Nanfamé représentait l’État togolais au sein du Conseil d’administration de la NSCT. Il dispose d’une riche expérience dans la filière cotonnière, ayant occupé le poste de directeur général de la société de 2016 à 2020, période marquée par la prise de contrôle de l’entreprise par le groupe singapourien Olam.
Sa connaissance approfondie des enjeux du secteur et son expertise technique constituent des atouts majeurs pour guider la NSCT vers une gestion durable et renforcer sa contribution au développement économique du Togo.
Des défis pressants à relever
Le nouveau président du Conseil d’administration arrive à un moment où la filière cotonnière fait face à des défis importants, notamment la baisse continue des rendements. Les prévisions pour la prochaine campagne tablent sur une production de 66 000 tonnes, en recul par rapport aux 67 000 tonnes récoltées lors de la saison précédente.
Nana Nanfamé devra mettre en œuvre des stratégies innovantes pour inverser cette tendance, améliorer la productivité et optimiser la chaîne de valeur du coton togolais, tout en renforçant le soutien aux agriculteurs.
Une trajectoire vers un développement durable
En prenant les rênes de la NSCT, Nana Nanfamé entend consolider les acquis de l’entreprise et ouvrir de nouvelles perspectives pour une filière cotonnière plus résiliente. Sa nomination reflète l’engagement du Togo à revitaliser ce secteur clé de l’économie nationale, tout en s’inscrivant dans une dynamique de développement durable.
La NSCT, sous cette nouvelle direction, devra relever le défi d’accroître sa compétitivité tout en contribuant à l’amélioration des conditions de vie des acteurs de la filière, consolidant ainsi sa place dans l’économie togolaise.
