José Amoussou dénonce l’interprétation biaisée de la 5ᵉ République par l’opposition et une certaine société civile
Dans un contexte marqué par une vive polémique autour de la Constitution de la 5ᵉ République, le président de la Coalition Jeunesse Unie pour le Renouveau (CJUR), M. José Amoussou, monte au créneau pour dénoncer les interprétations erronées véhiculées par l’opposition et certains acteurs de la société civile. Selon lui, les critiques formulées relèvent d’une mauvaise foi manifeste et ne tiennent pas compte des avancées indéniables qu’offre cette nouvelle République au Togo.
Un retour à la 4ᵉ République ? Une chimère !
Face aux voix qui s’élèvent pour réclamer un retour à la 4ᵉ République, José Amoussou est catégorique : « Il est illusoire et irresponsable de vouloir revenir en arrière. La 5ᵉ République est un fait accompli, entériné par les institutions légitimes de notre pays. » Il rappelle que ce nouveau cadre institutionnel offre une stabilité politique renforcée, en phase avec l’évolution démocratique du Togo.
Pas de vide juridique : les institutions sont en place
Contrairement aux allégations de ceux qui prédisent un prétendu vide juridique, José Amoussou affirme que les mécanismes de gouvernance sont bel et bien en place et en cours de consolidation. Après l’installation de l’Assemblée nationale et du Sénat, la prochaine étape reste l’élection du Président de la République, dont le rôle dans la 5ᵉ République sera symbolique. C’est le Président du Conseil des ministres qui assurera désormais l’exécutif, conformément aux nouvelles dispositions constitutionnelles.
Un débat faussé par des postures partisanes
Selon lui, la contestation actuelle est biaisée par des motivations politiques et des postures idéologiques qui occultent les réels bénéfices de la nouvelle Constitution. « Si l’opposition était sincère avec elle-même, elle reconnaîtrait que cette Constitution marque une avancée significative dans la gouvernance démocratique du Togo », affirme-t-il. Il fustige une approche qui, selon lui, repose sur des schémas de rejet systématique plutôt que sur une critique constructive des réformes en cours.

Il souligne que le régime parlementaire adopté dans cette nouvelle loi fondamentale s’aligne sur les principes démocratiques en vigueur dans de nombreuses nations développées. Dans ce modèle, l’exécutif est directement responsable devant le législatif, ce qui renforce les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les pouvoirs. « À travers cette réforme, nous mettons fin à une présidence aux pouvoirs hypertrophiés et ouvrons la voie à une gouvernance plus participative », insiste-t-il.
Le régime parlementaire : un gage de modernité et d’efficacité
M.José Amoussou rappelle que le régime parlementaire est un modèle qui a fait ses preuves dans plusieurs grandes démocraties à travers le monde. « Nous voyons bien que des pays comme l’Allemagne, le Royaume-Uni ou encore l’Inde ont adopté ce système, qui permet une plus grande stabilité politique et une meilleure représentativité », explique-t-il.
Il souligne que sous ce nouveau régime, le chef du gouvernement, issu de la majorité parlementaire, sera davantage soumis au contrôle des élus du peuple, rendant ainsi l’exécutif plus accountable. « Ce n’est plus un individu qui concentre tous les pouvoirs, mais un gouvernement qui doit rendre des comptes à la nation à travers ses représentants », précise-t-il.
Le president du CJUR insiste également sur le fait que cette réforme permettra une meilleure représentativité des différentes forces politiques au sein du Parlement et favorisera la culture du dialogue et du compromis. « L’opposition elle-même aura un rôle plus important à jouer dans la définition des politiques publiques. Il ne s’agit donc pas d’une confiscation du pouvoir, mais plutôt d’une réorganisation plus équilibrée de la gouvernance », argue-t-il.
Un appel à la responsabilité politique
M. Amoussou exhorte l’opposition et la société civile à faire preuve de réalisme et à cesser d’entretenir un climat de confusion. Il les invite plutôt à accompagner la mise en œuvre de cette nouvelle République pour garantir la continuité de l’État et la stabilité du pays.
« L’heure n’est plus aux querelles stériles, mais à la construction d’un Togo prospère et apaisé, fondé sur les principes démocratiques consacrés par la 5ᵉ République« , martèle-t-il.
Avec cette déclaration, le président de la CJUR marque clairement son opposition aux campagnes de déstabilisation orchestrées par certains acteurs et réaffirme son engagement en faveur d’une transition institutionnelle réussie.
Youkpeli