José Amoussou salue la vision panafricaine de Faure Gnassingbé et appelle la jeunesse africaine à s’en inspirer
Le président du Conseil du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé, a ouvert samedi la deuxième édition du Lomé Peace and Security Forum (LPSF), en exhortant les Africains à devenir les « acteurs principaux » de leur propre sécurité.
« Nous devons être les acteurs principaux de notre propre sécurité », a-t-il martelé dans son discours d’ouverture, rappelant que le monde traverse une période de profonds bouleversements marquée par la résurgence des rivalités géopolitiques, la multiplication des conflits et l’essoufflement des mécanismes multilatéraux de sécurité internationale.

Face à cette situation, le président du Conseil a appelé à repenser la paix en Afrique, à bâtir un agenda sécuritaire cohérent et résilient, et à renforcer les institutions continentales ainsi que les mécanismes de coopération régionale. « L’avenir de la sécurité africaine se jouera d’abord ici, sur notre continent », a-t-il insisté, tout en soulignant la nécessité d’investir davantage dans la veille stratégique et de repenser l’architecture financière mondiale.
Une vision saluée et partagée par le président de la Coalition Jeunesse Unie pour le Renouveau (CJUR-Togo), José Amoussou, qui en a fait depuis plusieurs années le socle de son combat panafricaniste. Pour lui, le discours du président du Conseil togolais vient renforcer la conviction selon laquelle les Africains doivent s’émanciper de toute dépendance sécuritaire extérieure et construire un modèle endogène de stabilité et de développement.
Dans cette même dynamique, José Amoussou a récemment rencontré l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, figure emblématique du panafricanisme, et estime que cette orientation s’inscrit dans la même logique que celle des dirigeants de l’Alliance des États du Sahel (AES), qui militent pour la souveraineté politique, économique et sécuritaire de l’Afrique.
Le président de la CJUR-Togo invite particulièrement la jeunesse africaine à s’approprier ce message fort du président du Conseil togolais, à le relayer et à l’incarner partout où le besoin se fera sentir.
« Ce discours est un appel à la responsabilité collective et à la prise en main de notre destin commun », a-t-il affirmé, tout en annonçant une série de séances de sensibilisation qui seront prochainement organisées à travers le Togo. Celles-ci viseront à amener la jeunesse à comprendre la portée historique et politique du message de Faure Gnassingbé pour une Afrique debout, unie et maîtresse de son avenir.
Placée sous le thème « L’Afrique face à des défis sécuritaires complexes : comment construire et consolider la paix et la stabilité dans un monde en mutation ? », la deuxième édition du Forum de Lomé s’articule autour de cinq grands axes : la crise dans la région des Grands Lacs, l’autonomie stratégique du continent, la jeunesse et ses défis, l’intelligence artificielle, ainsi que les nouveaux enjeux sécuritaires africains.
Pour José Amoussou, ce forum incarne la voie du renouveau africain, portée par le leadership visionnaire de Faure Gnassingbé, que la jeunesse togolaise et africaine doit désormais accompagner avec foi et engagement.
Adams