Entrepreneuriat : 8 283 entreprises créées au premier semestre de 2023
Grâce aux conditions nécessaires qui sont réunies pour que leurs affaires prospèrent dans une quiétude et avec un environnement togolais qui est débarrassé de toutes les contraintes majeures qui pourraient empêcher les porteurs de projets de se mettre facilement à l’œuvre, par conséquent, les initiatives entrepreneuriales sont en plein essor mois après mois et une année suivant l’autre.
Chaque jour le Centre de formalités des entreprises (CFE) reçoit de demande de création d’entités. Jeunes, hommes et femmes se mobilisent de façon accrue pour matérialiser leurs idées d’auto emploi.
Elles sont au nombre de 8 283 à être créées au premier semestre de 2023, ce qui représente une progression de 15% en glissement annuel. L’année passée au cours des 06 premiers mois, ce sont 7 195 entreprises qui ont été installées.
Les précisions faites par le CFE indiquent que dans le détail, 5 989 sociétés sur ces 8 283 sont portées par des hommes, contre 2 294 par les femmes (27%). En 2022 à la même date, le total d’entreprises créées par les femmes était de 2 907. Sur les 8 283 entités du semestre, 6 871 sont pour les Togolais contre 6 092 l’année dernière, soit une progression de 12%.
Si les choses se déroulent comme actuellement, le pays peut battre son propre record en matière de création d’entreprises au cours d’une année. Le chiffre élevé est celui de 2022 où 13 835 nouvelles sociétés avaient été enregistrées au CFE.
Avec les réformes opérées ces dernières années, l’entrepreneuriat des jeunes et femmes a pris du l’ampleur. Depuis 2019 près de 50 000 nouvelles entreprises ont ainsi été créées, avec chaque année la barre des 10 000 nouvelles sociétés qui est franchie.
Les plus déterminantes sont la réduction des frais de création d’entreprise de 262 000 francs CFA en 2012 à 30 000 francs de nos jours ; la suppression des frais de publication d’annonces légales ; la digitalisation du processus de création d’entreprise sur le site du CFE.
Sont aussi concernées la dématérialisation des procédures d’enregistrement, la suppression des droits d’enregistrement et des timbres ; l’attribution sur demande présidentielle de 25% des marchés publics aux jeunes entrepreneurs pour libérer leur potentiel et renforcer leur pouvoir d’achat de sorte qu’ils puissent éviter l’inactivité et tomber dans la facilité…