Togo/Rentrée diplomatique ;Me Koffigoh pose le débat sur la problématique des transitions démocratiques en Afrique
Le ministère des affaires étrangères, de l’intégration régionale et des togolais de l’extérieur a procédé le 11 septembre 2023 à la rentrée diplomatique au Togo. Une rentrée diplomatique qui a eu pour cadre l’hôtel 2 février et placé sous le thème ’’les transitions démocratiques en Afrique entre rêve et réalités’’. Me Joseph Kokou Koffigoh, ancien premier ministre du Togo est l’orateur de cette thématique modèle d’un renouveau qui interpelle.

Cette rentrée diplomatique a vu la participation de l’écrivain professeur Alem, des diplomates accrédités au Togo et des personnalités universitaires.
A l’entame, l’écrivain Alem a présenté l’orateur dans toute sa plénitude, un nom qui évoque selon lui une histoire du Togo.
Ouvrant les travaux de cette rentrée diplomatique, le Prof Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration Africaine a témoigné sa gratitude à tous les participants. Il a estimé que le thème de l’orateur, un acteur de la transition pose la problématique du destin,du devenir des transitions. Selon lui, ce thème renvoie à un questionnement :avions nous sous-estimé les incertitudes à toute transition ?
Selon Alem, le nom de Koffigoh évoque une période de la vie politique du pays. Dans une interrogation, il a estimé que l’on a sous-estimé les incertitudes à toutes les transitions ?
Me Koffigoh a séquencé sa présentation en trois parties :, comprendre les crises actuelles et nous nous projeter dans l’avenir ; l’actualité démocratique, les défaillances, les réussites les échecs ; la troisième étape, les nouvelles transitions pour la restauration de normes constitutionnelle.
La grande interrogation est de savoir si dans une période d’exception où de nouvelles autorités sont installées, peut-on parler de transition démocratique ? Peuvent- ils être considéré comme démocratique ?, pour le moment, on considère que c’est un moment de grâce qui ne doit pas durer, le PM a estimé qu’ils peuvent aller de 1 à 3 ans maximum.
Ce sont des coups de force, ça n’a rien de démocratique, ils se sont instaurés sur quel visa, s’indigne un diplomate.
Face à ses incertitudes de déstabilisation, la grande question de la préservation des régimes démocratiquement élu s’impose et ouvre la vanne à un autre débat de toilettage des constitutions, des actes peu recommandables par lesquels certains régimes s’imposent contre vent et marée à la population. Ces actes considérés pour la plupart comme des formes de coup d’Etat sont des frustrations précurseur des coups d’Etats militaire constatés ces derniers temps sur le continent. Comment est-ce qu’une transition considérée comme une interruption par des coups de force de régimes démocratiques, une imposition par la force des choses aux populations peuvent ils être considéré comme démocratique, la question reste posée.