Foncier à Djagblé Gbama Copé, une bande organisée de véreux défie les juridictions
La question foncière est alarmante et occupe la dragée haute des dossiers pendants devant les cours et tribunaux du Togo. S’il est vrai que le sujet fait l’objet d’attention particulière vu sa sensibilité et sa délicatesse, il n’en demeure pas moins de constater que des individus véreux en font leur fonds de commerce par des voies peu recommandable. C’est en tout cas la mésaventure du PDG de SOCAOBIZ M. Soumaila Bouraima qui a croisé sur son chemins ses hors la loi qui se sont professionnalisé dans l’extorsion de numéraires via la vente de terrains problématiques dont la similitude d’actions frôle la double vente. Cette pratique vivement combattu au Togo prend dans la pratique des profils et des usages différents. L’approche relationnelle est souvent convoquée dans les arcanes judiciaires témoignant de la viabilité de l’offre et la garanti de l’impunité ou d’une passivité dans son expression.
En effet, il y a presque un (3) ans, M. Bouraïma Soumaïla dans son engagement à investir au Togo pour créer de l’emploi pour ses compatriotes a investi 132 millions de francs CFA dans l’acquisition d’un terrain de quatre lots à Djagblé Gbamakopé pour la construction d’une station d’essence prevu pour porter la marque SOCAO-OIL. Une démarche qui a eu la bénédiction d’une vieille connaissance du PDG une dame peu scrupuleuse faisant du trafic d’influence sa raison d’ètre. Dans ses manoeuvres,elle se fait passer pour une petite sœur du Président Togolais Faure Gnassingbé.
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Après le versement de la totalité des 132 millions tel que convenu par les deux parties notamment l’acquéreur (PDG Bouraima) et le propriétaire via le cabinet de l’huissier Me MIssité, et après avoir entrepris une partie des travaux notamment la clôture du pourtour, grande a été la surprise du PDG de se voir signifié une ordonnance de cessation des travaux mentionné sur l’immeuble. Une mention rendant impossible la réalisation du projet de construction sur le terrain. Une supercherie certainement laissant derrière une traînée de confusion et de méfiance.
En raison de la suspicion et de l’ampleur du phénomène de la double vente, le PDG Bouraima a alors assigné le vendeur en annulation de la vente et en réparation du préjudice subi avec des assurances et promesses de remboursement du montant. Les multiples réactions et rappels du PDG se bute à des chantages interminables. Des approches très négatives qui soulèvent de nombreux critiques.
Le PDG Bouraima exprime sa désolation en ses termes :«Moi qui croyait bien faire en faisant un prêt aux Etas Unis dans le but d’investir et de créer de l’emploi pour mes concitoyen, je me trouve devant le fait accompli. Je n’ai eu ni le terrain pour la réalisation du projet, ni les fonds investi».
Cette situation entrave non seulement le développement économique au Togo mais également porte atteinte à la confiance des investisseurs locaux et étrangers, compromettant ainsi les opportunités de croissance et d’emploi.
Vivement que les autorités s’activent pour rassurer les opérateurs économiques dans le foncier en luttant véhément contre ses pratiques moyenâgeuses.
Dodji Ketohou