Ocop-Togo : la filière rizicole va mieux respirer

La promotion de la filière rizicole rapproche le Togo de l’autosuffisance alimentaire et du développement durable toujours recherché. Le pays entreprend des efforts grand format pour donner de la force à cette filière stratégique, accroître la productivité, améliorer la qualité des récoltes et stimuler l’économie locale.

Des investissements sont réalisés dans le développement des infrastructures liées à la production et à la transformation du riz. Les activités sont soutenues de telle sorte à améliorer la capacité de transformation du riz, créer des opportunités d’emploi dans les zones rurales…

Cette promotion couvre également l’aspect technique ; la sensibilisation et l’éducation des acteurs du secteur ; la mise à disposition des exploitants des informations sur les dernières avancées technologiques, les bonnes pratiques agricoles et les opportunités de marché, etc.

Les initiatives dans la filière reflètent l’engagement des pouvoirs publics en faveur d’une agriculture moderne, durable et compétitive.

Le 18 décembre 2023 à Lomé, le projet « Appui à la promotion de la filière riz au Togo » a été lancé. C’est le Programme des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture qui appuie Ocop-Togo dont le but est de renforcer la filière rizicole nationale.

Du côté du ministère de l’Agriculture, on indique que Ocop-Togo vient en appui aux actions entreprises par le gouvernement pour promouvoir le riz. Il permettra d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des Togolais à partir de la production nationale de riz et de dégager des excédents pour la promotion des industries de transformation agricole.

Le projet Ocop-Togo va couvrir les zones à fort potentiel de production de riz. L’une des décisions enthousiasmantes liées à sa mise en œuvre est qu’elle favorise l’utilisation des technologies vertes dans les différentes régions du pays.

Les producteurs et les coopératives d’étuvage du riz seront accompagnés pour réaliser une production verte, une transformation verte et un marketing vert. Aussi, les capacités techniques et organisationnelles des acteurs de la filière seront renforcées.

Outre le Togo, 27 autres pays africains bénéficient du projet. Le pays de 8 millions d’habitants s’est engagé à stimuler la production locale et à réduire le déficit national en riz estimé à 70 %. En effet, le Togo ne couvre que 30 % des besoins. D’ici 2030, l’ambition du gouvernement est de pouvoir couvrir la demande nationale et devenir un importateur net du riz local.

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