Togo/Attaque terroriste à Kpekpakandi  dans le Kpendjal : de la nécessité de rester davantage mobilisées autour des FDS et à maintenir une vigilance accrue

Selon RFI,une attaque a eu lieu dans le nord du Togo, le samedi 20 juillet 2024 dernier. Elle s’est déroulée près de la frontière avec le Burkina Faso et a été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM). C’est une position des forces de défense et de sécurité togolaises qui a été visée.

Dans un message de condoléances lu à la télévision nigérienne, le chef du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le général Tiani, parle de pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels, sans plus de précisions.

Cette attaque ne doit nullement détourner l’attention de la population togolaise à fédérer les énergies pour davantage de soutiens ou aux moindres mots d’une union sacrée autour des Forces de l’Ordre et de Sécurité. Une évidence qui croise le chemin aux nombreuses initiatives mises en place par le gouvernement pour contrer efficacement les menaces qui prennent des formes divers avec une adaptation et une résilience des FDS.

Le Togo a toujours été une terre d’hospitalité où la sérénité règne en maître absolu. Cette quiétude doit être maintenue pour accélérer le développement.

Soucieux de préserver l’intégrité territoriale du Togo, le Président de la République, Faure Gnassingbé, demeure la cheville ouvrière de la résistance contre les groupes extrémistes. Bien qu’objet d’attaques terroristes depuis environ 5 ans, la Région des Savanes demeure aux mains des forces armées togolaises. Contrairement aux Etats du Sahel qui ont perdu des parcelles de leur territoire au profit des terroristes, le Togo n’a pas cédé le moindre centimètre de sa superficie.

 Entre autres idées mûries pour la préserver, il y a le renforcement des dispositifs pour faire face aux nouvelles menaces sécuritaires dans la sous-région ; l’accroissement des capacités et moyens d’actions des forces de défense et de sécurité ; la lutte contre la piraterie maritime ; le développement accru d’une vigilance citoyenne, des relations harmonieuses et de confiance entre les populations et les forces de l’ordre ; le renforcement de la sécurité de l’écosystème digital.

Ce n’est pas la première fois que cette zone est attaquée. Il y a deux ans, un poste militaire avait déjà été pris pour cible par des hommes armés à Kpekpakandi, dans le canton de Tandjouaré, toujours à la frontière avec le Burkina Faso.

Adams Adjronou

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