KOZAH/ DEVIANCES SOCIALES : L’ASSOCIATION DIKPELIDAMA ACTIVE LES ACTEURS LOCAUX DE PYA
MEDIATOPNEWS – L’Association « Dikpélidama » en collaboration avec l’amicale des ressortissants de Pya à Lomé (AREPL), a organisé le samedi 30 novembre à Pya, chef-lieu de la commune Kozah 2, une journée de sensibilisation autour du thème « La jeunesse face aux pratiques néfastes de l’heure ».
Cette journée a réuni différents acteurs du canton, notamment, les autorités communales, les chefs de services, la chefferie traditionnelle, les agents de sécurité, ainsi que des parents et jeunes. Elle a été un véritable creuset de réflexion et de partage sur les défis liés aux actes de déviances sociales et de la défiance de l’autorité accrus dans le canton de Pya, imputables à la jeunesse.
Selon les organisateurs, ces dernières années, le canton de Pya a connu un accroissement du taux de consommateurs des stupéfiants touchant plus la jeunesse. Leur consommation prend une ampleur inquiétante et occasionne des conséquences sociales déplorables.
La rencontre vise donc à orienter davantage les efforts des parties prenantes vers des initiatives appropriées pour contenir le fléau. Il s’agit concrètement d’identifier les causes et les perspectives en termes de solutions, dans le contexte de promotion de l’harmonie sociale.
Les débats ont permis de relever les principales raisons qui poussent les jeunes à s’adonner à la consommation de ces substances dangereuses et leurs impacts sociaux. Les uns et autres ont cité entre autres, la curiosité du goût, l’oisiveté, l’effet de la mode, la recherche de sensations fortes, le besoin de stimuli intellectuel et la recherche de courage pour un métier très rude.
Le chef canton de Pya, Sama Essoham a salué l’organisation de cette journée qui a permis de mettre en lumière la pluralité des causes liées aux pratiques néfastes auxquels sont exposés les jeunes du canton. Face à la situation, elle propose de promouvoir davantage une approche proactive fondée sur l’éducation dans la cellule familiale, le renforcement du dispositif de contrôle et la mise en place de programmes et projets sociaux à impacts positifs sur le capital humain.
Pour le président de l’association Dikpélidama, Kazima Affeignim, cette activité marque le point de départ pour poursuivre les discussions pour une prévention à court terme. Il souhaite un engagement collectif des acteurs et la contribution de tous les filles et fils du canton de Pya pour bâtir une société développée où règne la sécurité humaine fondée sur l’épanouissement et le bien-être.
L’association « Dikpélidama » œuvre prioritairement dans les domaines éducatifs, socio-culturels, environnementaux et sanitaires.
Honoré BOULISSATOM
