Togo- 40ème session de l’EPU/ Les tortures subies par Koumayé Essoyom Abdoulaziz en 2019 exacerbent les indignations face aux supposés avancés des droits de l’homme présentés
C’est avec indignation et mépris que le monde entier a suivi les supposés avancés aux droit de l’homme présenté par la délégation togolaise à la 40ème session du conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies tenue le 24 janvier au 04 février 2022. Il ressort d’après la présentation faite par la délégation togolaise menée par le ministre des Droits de l’Homme, de la Formation à la Citoyenneté et des relations avec les Institutions de la République, Chritian Trimua et le ministre de la communication et des Médias ,que le Togo a fait des progrès notable sur le plan des Droits de l’Homme.
Le pays selon les deux ministres a ratifié la convention des Nations Unies sur les Droits civils et politiques ainsi que le deuxième Protocole facultatif du Pacte des Nations Unies sur les droits civils et politiques, l’amélioration des conditions de détention entre autres. Une véritable aberration pour ceux qui ont suivi les évènements politique depuis le 19 aout 2017, date inaugurale de la révolte populaire des togolaises portées par le Parti National Panafricain (PNP).Cette révolte qui a touché les quatre coins du monde pour ceux qui veulent tout simplement vivre dignement au Togo. Cette auquel s’est joint 14 partis politique sous le vocable C14 va véritablement faire trembler le pouvoir cinquantenaire et sanguinaire de Lomé 2.Il va sans étonnement en suivre une véritable répression des supposés militants et leaders des partis politiques surtout ceux du PNP. D’ailleurs son leader Tchikpi salifou Atchadam va être contraint à l’exil jusqu’à ce jour.

De 2017 à ce jour plusieurs cas d’abus, de torture ,de traitement inhumain et dégradant prouvent l’extrême recul des Droit de l’Homme au Togo .Le conseiller spécial chargé de la jeunesse M.Paul Missiagbeto du Mouvement Patriotique pour la démocratie et le Développement(MPDD) qui n’a recouvré sa liberté que ce 10 février 2022 est un cas d’acte déviant en matière des droits de l’Homme. Même le leader du MPDD Dr Gabriel Agbeyomé Kodjon qui n’est rien d’autre que le vrais gagnant des élections présidentielles du 20 février 2020 dernier se trouve être lui-même à l’exil. Une énième preuve de la poursuite des leaders d’opposition pour leur opinion.
Le cas Koumayé Essoyom Abdoulazis un cas qui défraie la chronique
Tout est parti d’une gigantesque marche synchronisée organisée par le parti rouge à Lomé et dans dix (10) villes du pays. S’en est suivi une sanglante répression de la part des forces de l’ordre et de sécurité. Plusieurs militants du parti du natif de Kparatao à Sokodé (au nord) ont été fauchés ou arrêtés et emprisonnés.

Le paroxysme est atteint le 13 avril 1019 à la fin d’une marche organisée par le PNP. Sur le chemin de retour en fin de journées, des militants de ce parti à savoir Kondoh Ali, Hibrahim Djéssoula et Koumayé Essoyom Abdoulaziz, ont été interpellés par les forces de l’ordre et de sécurité positionnés au niveau des échangeurs d’Agoe (banlieue nord de Lomé).
Selon les informations en notre possession, ces militants ont été copieusement tabassés avant d’être transportés dans un camp où ils ont été torturés pendant un (1) mois deux(2) semaines. Comme si cela ne suffisait pas, leurs maisons ont été perquisitionnées et vandalisés. Ils seront libérés quelques jours plus tard.

Avec le rebondissement de l’affaire ’’Tigre Révolution’’ du nom d’un présumé mouvement révolutionnaire au Togo auquel il est reproché des tentatives d’insurrection dont seraient membre Hibrahim Djéssoula et Koumayé Essoyom Abdoulazis et plusieurs autres sont activement recherchés, annonce faite lors de la conférence de presse tenue par le ministère de la sécurité le General Yark Damehame le 09 décembre 2019.
Face à ces multiples actes de traitement inhumains et dégradant qui d’ailleurs continuent de plus belle, il serait trop facile de croire à ce rapport présenté par la délégation togolaise.
Vivement que des enquêtes contradictoires puisse suivre pour ressortir la vraie situation des Droits de l’Homme au Togo.