Ouverture à Abidjan des Assemblées annuelles de la BAD : cinq candidats en lice pour succéder à Akinwumi Adesina
Les Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) se sont ouvertes ce lundi 26 mai 2025 à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire, siège de l’institution panafricaine. Ce rendez-vous majeur de la finance africaine réunit jusqu’au 30 mai des chefs d’État, des ministres des Finances, des gouverneurs de banques centrales, des investisseurs, ainsi que les partenaires techniques et financiers du continent.

Cette édition 2025, placée sous le thème : « Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour favoriser son développement ».Un thème reflète la volonté du Groupe de la Banque africaine de développement de continuer à renforcer sa collaboration avec les pays membres régionaux signe de la transition économique durable en Afrique, revêt un caractère particulier.
Elle sera marquée par l’élection du nouveau président de la BAD, en remplacement du Nigérian Akinwumi Adesina, dont le second mandat arrive à terme après dix années à la tête de l’institution.
Cinq candidats sont en lice pour lui succéder, chacun représentant une vision stratégique pour l’avenir de la Banque et du développement du continent africain. Les pays membres régionaux et non-régionaux se réuniront en session élective dans les prochains jours pour désigner celui ou celle qui présidera aux destinées de la BAD pour les cinq prochaines années.
Outre cette échéance électorale décisive, les travaux de cette 59e Assemblée générale annuelle porteront sur des questions clés liées au financement des infrastructures, à la transition énergétique, à la lutte contre le changement climatique, au soutien aux États fragiles, et à la mobilisation des ressources internes.
La BAD, fondée en 1964, est aujourd’hui un pilier central de la politique de développement du continent, avec une capacité d’intervention de plus en plus renforcée. Son nouveau président aura la lourde responsabilité de consolider les acquis, d’accélérer la transformation économique du continent et de garantir une gouvernance inclusive et résiliente, dans un contexte mondial marqué par des incertitudes économiques et climatiques.
L’ouverture officielle de ces assemblées a été présidée par le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, en présence de plusieurs homologues africains et de représentants d’institutions internationales, témoignant de l’importance stratégique de cette rencontre pour l’avenir de l’Afrique.
Cécile DOLEME