Traité sur l’interdiction des armes nucléaires en lien avec la prévention des conflits: WILFP-TOGO  outille ses membres sur la résolution 1325 du CSNU

Les membres de Women International League For Peace and Freedom(WILFP-Togo) ont été outillés à Lomé le 31 octobre sur le traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) en mien avec la prévention des conflits: la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité  des Nations Unies (CSNU) 22 ans après.

La table à l’ouverture

    Mme Bassiratou Idrissou-Traoré, présidente WILFP-TOGO a fait remarquer que l’organisation de cet atelier  est en plaidoyer pour amener les autorités togolaises à ratifier cet instrument international  que le pays a signé  le 20 septembre 2017 et qu’il n’a pas encore ratifié. Ceci
 pour prouver qu’elles adhèrent pleinement à cet arsenal important pour le prévenir et maintenir la paix.

« Au cours de l’atelier, nous allons dérouler encore une fois ce traité sur l’interdiction des armes nucléaires avec ses articles, à savoir ce qui est fait jusqu’à présent, ce qui doit être fait et surtout en lien avec la prévention des conflits », a-t-elle déclaré. « Puisque », justifie-t-elle, « si les camarades ne s’imprègnent pas du contenu du traité entièrement ils ne pourront pas comprendre que quand on parle de la prévention des conflits il y a des mécanismes et des outils internationaux de cette prévention ». « La branche togolaise de notre organisation qui est internationale travaille ardemment pour que la paix voulue par cette prévention soit constamment maintenue », poursuit la présidente de WILFP-TOGO pour qui la prévention des conflits qui reste un vaste domaine avec plusieurs volets fera énormément partie des modules qui seront présentés et débattus à l’occasion de l’atelier qui réunit une vingtaine de participants.

Photo de famille

 Une heureuse  coïncidence car ce 31 octobre 2022 marque le 22èm anniversaire de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies, une Résolution qui reconnaît l’utilité des femmes dans tous les mécanismes de prévention, de gestion et de résolution des conflits. « Donc si nous nous en tenons à cette Résolution, nous savons que les femmes doivent être protégées, doivent participer et doivent être au-devant comme des hommes pour résoudre les conflits, gérer les conflits », a souligné Mme Bassiratou Idrissou-Traoré pour qui le Togo est déjà sur la bonne voie. « Notre pays a déjà pris de bons engagements en la matière puisque dans les mécanismes de gestion, de résolution des conflits les femmes ont toujours pris part et nos amis des forces de défense et de sécurité qui sont dans les pays en conflit sont appuyés par des sœurs femmes dont l’efficacité de leurs actions nous rehausse au Togo », a-t-elle précisé.

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