Coton : les ambitions du président des producteurs de Coton Koussouwè Kouroufei pour la filière au Togo 

L’ambition actuelle de tous les producteurs de coton et particulièrement du président de la Fédération Nationale des Producteurs de Coton (Fngpc Coop-Ca), Koussouwè Kouroufei, c’est de travailler pour que la filière coton au Togo retrouve ses repères et participer activement au développement socio-économique du pays.

C’est ce qui amène le président de la plateforme nationale des producteurs de coton d’affirmer que « Nous sommes conscients de la chute de la production du coton graine  qui est  passée de 52 000 tonnes à la campagne 2021-2022 à 46 549 tonnes à la campagne 2022-2023 ; ce n’est pas du tout bon pour nous, producteurs qui sommes très engagés à relever les défis au sein de cette filière d’autant plus que le gouvernement et singulièrement, le Président de la République accordent une importance capitale à ce secteur qui doit toujours faire la fierté de notre pays ».

Pour le site d’information macite, depuis la première mandature de la prise des rennes de cette fédération par le Président Kouroufei, toute une dynamique s’était enclenchée pour réellement multiplier la production cotonnière, motiver les acteurs à la base et faire de l’or blanc, une richesse indéniable et une véritable fierté des cotonculteurs, mais plusieurs facteurs ont plutôt contribué à faire régresser la production. Entre autres facteurs, la crise sanitaire mondiale liée à la pandémie de COVID-19, l’envahissement de grande ampleur des ravageurs et l’impact de la guerre russo-ukrénienne sur l’économie mondiale dont le Togo bien évidemment.

« Notre priorité depuis notre arrivée à la tête de cette fédération est de mettre vraiment un accent important sur l’essentiel des besoins de nos producteurs pour que chacun s’investisse dans son travail pour améliorer la production. Un accent a été mis sur la sensibilisation pour que tous les producteurs puissent être au même niveau d’information sur l’évolution de la filière et que tout producteur et toute productrice comprenne la nécessité de l’apport des acteurs de cette culture pour l’essor de l’économie togolaise qui retrouve sa santé grâce aux réformes engagés par le Chef de l’Etat, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé », a-t-il souligné.

En effet au lendemain de son élection pour un deuxième mandat, le Président Koussouwè Kouroufei est dans une dynamique de mobilisation, de rassemblement, d’une politique d’acceptation de tous au sein du réseau des cotonculteurs pour que la relance de la filière soit réelle et effective. Pour ce faire, il compte faire raviver la flamme de la cohésion sociale, la flamme de l’union et de la solidarité, seuls gages, dit-il de la prospérité de meilleurs résultats.

« Aujourd’hui, dans tous les secteurs, on ne peut pas parvenir à de meilleurs résultats si l’entente, la fraternité et la solidarité ne sont pas au rendez-vous. C’est pourquoi je m’investis particulièrement pour que nous, cotonculteurs regroupés au sein de la Fédération des regroupements de Producteurs de Cotons, nous soyons davantage unis.

Quand nous sommes unis, l’ennemi ne peut pas s’infiltrer dans nos rangs. Si, nous sommes unis, nous pouvons trouver des solutions à tous nos problèmes. C’est pourquoi, tous mes collègues, tous les administrateurs, même la base est associée à nos intentions et projets avant les prises de décision. C’est ensemble que nous allons parvenir à relever le secteur et construire notre pays qui devient une référence dans la sous-région », s’exclame Koussouwè.

Revenant sur une mesure qui fait des remous actuellement et qui donne lieu à diverses interprétations, notamment l’affectation de certains cadres techniques de la Fngpc, le PCA de ladite institution fait savoir que cette mesure est certes normale d’autant plus qu’ils ont mesuré sa pertinence au niveau du Conseil d’Administration. Mais après avoir muri une fois encore la réflexion et pour maintenir la dynamique constructive et de relance, il est important de mettre à l’heure actuelle tout le monde au travail, mettre plus de rigueur dans les cahiers de charge de ces techniciens afin qu’ils apportent plus de rendement avant de revenir sur les affectations.

« On a besoin de tous et de toutes comme je le disais tantôt pour que notre production retrouve sa meilleure forme. Que ce soient les producteurs ou les techniciens, tout le monde est important, la participation de tous est fondamental pour que la filière cotonnière retrouve ses lettres de noblesse et que le coton soit parti intégrante de l’atteinte des résultats de la Feuille de route gouvernementale 2020-2025 du gouvernement. Je serai dorénavant très rigoureux dans le travail de nos techniciens qui sont là pour mieux orienter les producteurs que nous sommes. C’est le message que j’ai porté à l’attention de mes collègues le 12 juillet dernier à Kara et ensemble nous avons fait un débat dessus ; ensemble nous sommes dans cette dynamique de la bonne gouvernance pour permettre aux producteurs de donner le meilleur d’eux-mêmes et de profiter de leur labeur à travers de meilleures conditions de travail. Le gouvernement est à nos côtés et nous promettons de relever la pente », explique le Président du Conseil d’Administration de la faitière des cotonculteurs.

« Graduellement la production cotonnière va se relever.  Déjà, avec toute l’effervescence et l’engagement de tous et de toutes sur le terrain, nous allons parvenir à la prochaine campagne à une production de 93.500 tonnes de coton graine sur une superficie de 110.000 hectares, soit un rendement de 850kg/ha », ajoute le PCA de la Fngpc.

 Le Gouvernement togolais met tout en œuvre pour diversifier et professionnaliser les filières agricoles, en particulier la filière cotonnière, pour nourrir les ambitions des industries de transformation qui s’installent de plus en plus dans le pays au mérite de l’amélioration continue du climat des affaires.

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